Biden : “Un État palestinien… ou la mort”

D’allié indéfectible, Biden s’est métamorphosé en maître-chanteur, devant un Netanyahu perpétuellement susceptible. Bien que le président des USA s’aventure parfois à édulcorer la situation, les bornes qu’il impose à Israël sont distinctes et perturbantes – plus moyen de jouer avec les mots.

Biden et les démocrates, qu’ils soient juifs ou non, se sont embarqués dans une entreprise qu’ils croient bénéfique mais qui ne trompe plus personne en Israël. Les élections américaines avancent à pas de géant incitant Biden et ses comparses à adopter une politique anti-israélienne, dont l’objectif serait d’attirer les votes des minorités musulmanes au sein des cantons américains. En fait, c’est un revirement complet du scénario observé durant les premières semaines après l’attaque-surprise du Hamas du 7 octobre.

Qui d’entre nous ne se souvient pas de la menace de Biden au Hezbollah : «DON’T» suivie par la présence convaincante de porte-avions en méditerranée.

Aujourd’hui c’est un Biden qui a complètement oublié ses promesses de détruire le Hamas et de créer un Moyen-Orient nouveau. Cette partie de sa pièce de théâtre s’est heurtée aux manifestations pro-palestiniennes qui ont flambées comme un feu d’épines et de ronces, dans les toutes les démocraties – Et comment les juguler lorsque toutes ces démocraties, depuis les USA, le Canada et l’Europe entière sont gangrenées par l’islam, et qu’elles n’ont d’autre alternative de pouvoir opérer dans une rectitude instable et précaire, sans prendre en considération l’impact sur les élections législatives ?

Et c’est à partir de là que Biden s’est mis à jongler, à fuir ses promesses, à tenter d’embobiner Israël afin de le faire descendre du haut de son promontoire et lui infliger une défaite…

Le «DON’T» au Hezbollah s’est soudain transformé en «négociations avec le Liban pour éviter toute conflagration éventuelle avec Israël».

Pression virulente, manifestations pro-Hamas et pro-palestiniennes de maison, contraignent Biden à jouer sa carte pour évincer son rival républicain, Trump.

Mais il n’y a rien que ne puisse initier la Maison-Blanche qui ne sera pas calqué par tous les pays occidentaux. Ainsi, comme dans un simple jeu de domino, le Canada et les pays d’Europe adoptent la voie indiquée clairement par Biden et se lancent dans une prise de position anti-israélienne, commune, prédominante et préjudiciable. «Plus d’armes pour combattre le Hamas et le Hezbollah». Le Canada a suivi, la France, l’Angleterre et tout l’hexagone, aussi.

Si Israël a le malheur d’obtempérer, il en va de son existence.

Biden, manipulé par la gauche israélienne, par son contingent américain musulman pro-Hamas, par les pays arabes dont l’Arabie saoudite qui réclame un État palestinien comme condition pour entrer dans sa coalition, est devenu une marionnette entre les mains de son parti, d’Obama, et Dieu seul sait, de ses propres objectifs.

Tous ces pays arabes qui l’encerclent, dont le Qatar, l’Égypte, la Jordanie, les Emiraties, l’Arabie saoudite, ont pour ambition de faire disparaître Israël de la mappe monde. Ce qui paverait le chemin à l’islamisation de toute la région, mais aussi signalera la fin du régime démocratique dans tous les pays occidentaux.

C’est l’erreur qu’il ne fallait commettre. Si Israël disparaissait, il ne resterait plus de bastion, de rempart contre l’avance inexorable de l’islam dans le monde libre et démocratique.

Netanyahu, abandonné par une Europe et des USA qui n’en veulent plus, doit solo, se mesurer à l’embargo déclaré, et déblayer tous les détritus au sein de son gouvernement, avant d’entreprendre sans tarder l’anéantissement définitif du Hamas, la prise du passage de Philadelphie, la confrontation armée avec le Hezbollah.

Le pourra-t-il ? Aucun doute ! Des situations dramatiques ont jalonné l’existence d’Israël depuis sa résurrection en 1948.

Un État palestinien ne verra jamais le jour, nous assure-t-il. «Je n’œuvre et ne suis que la volonté du peuple israélien», a déclaré Netanyahu à Biden.

Netanyahu a été démocratiquement élu, tout autant que la droite radicale. Que les Américains le veuillent ou pas, la droite de Bezalel Smotrich et celle de Ben Gvir font partie du gouvernement élu, et aucun pays, aucun président, ne peut ni n’a le droit de les contester.

C’est donc la volonté du peuple, et pas celle de la gauche israélienne, progressiste et suicidaire.

Est-ce que Biden et les démocrates américains détiennent dans leurs mains la destinée de tout un peuple ? Peu probable. La force d’un peuple se mesure d’après son contingent humain et la qualité de ses soldats.

Si Israël courbe l’échine et se plie aux demandes outrageuses et préjudiciables de Biden et des chefs d’État démocratiques, dont l’imposition d’un cessez-le-feu prématuré qui remettrait le Hamas en place à Gaza et couronnerait Abbas en Judée et Samarie… Israël verra sa fin.

En fait, Biden et ses démocrates font le jeu de l’Iran.

Mort pour mort, Israël optera pour des solutions dramatiques… Les éclairs de Jéricho balayeront le Moyen-Orient entier et ouvriront les portes de l’enfer.

Si Israël veut exister, il ne peut compter que sur lui-même et sur ses capacités.

Thérèse Zrihen-Dvir

Quitter la version mobile