Bernie Sanders fait la promotion de l’antisémitisme pour lever des fonds

Bernie Sanders s’en est souvent pris à Israël avec des commentaires incendiaires et remplis de faussetés. Il a accusé l’État juif de crimes horribles. Afin de marquer des points pour les gauchistes pendant la saison des élections primaires démocrates, il a utilisé des messages antisémites qui ont contribué à mettre en danger les Juifs américains à un moment où les attaques antisémites augmentent dans tout le pays. Sa haine d’Israël et son appui à la «cause palestinienne» n’ont rien de progressistes. Les «Palestiniens» vivent sous la férule de l’Autorité Palestinienne et ne jouissent pas de la liberté d’expression, de presse ou de religion.

Traduction par Magali Marc de l’article du Rabbin Mark Goldfeder, paru sur le site d’American Thinker, le 22 mai.

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Bernie Sanders, en faillite morale, collecte des fonds grâce à l’antisémitisme

Bernie Sanders a passé la saison des élections primaires à utiliser des «dog whistles» (des messages codés) antisémites et à mettre en danger les juifs américains à un moment où les attaques contre les juifs augmentent dans tout le pays. C’est inacceptable, et nous devons le rappeler à l’ordre.

M. Sanders a une longue histoire de commentaires incendiaires, remplis de faussetés concernant Israël, accusant avec désinvolture l’État juif de crimes horribles, puis tentant de revenir en arrière ou d’atténuer les pires mensonges lorsque les gens le prennent au sérieux.

C’est une technique qu’il a transmise à certains de ses acolytes les plus célèbres, notamment le Squad [ NdT: le groupe mené par Alexandria Ocasio-Cortez au Congrès ], notoirement désinvolte à l’égard d’Israël (et souvent antisémite). Il s’associe aussi fièrement à des antisémites enragés qui traitent les sionistes de nationalistes blancs, se livrent à une inversion de l’Holocauste et accusent les Juifs américains de double loyauté.
Mais Bernie Sanders ne se contente pas de haïr Israël. Il s’en prend maintenant activement aux juifs américains traditionnels, y compris aux membres du Parti Démocrate, en utilisant d’ignobles tropes antisémites.

Dans des discours et des tweets, Sanders a publiquement critiqué l’AIPAC, l’American Israel Public Affairs Committee, pour avoir participé au processus politique en appuyant les candidats dont les positions s’alignent sur les politiques qu’ils favorisent et en s’opposant aux candidats dont les positions ne le font pas.

L’AIPAC a peut-être du succès aux États-Unis parce que la grande majorité des électeurs américains sont d’accord avec ses positions. Le dernier sondage Gallup a révélé que 71 % du public dit avoir une opinion très favorable ou plutôt favorable d’Israël.

Mais M. Sanders ne croit pas aux mathématiques, et c’est pourquoi il a raconté des histoires de riches juifs de l’ombre qui tirent secrètement des ficelles pour « acheter des élections et contrôler cette démocratie » qui pourraient être tirées directement des Protocoles des Sages de Sion.

Il fait cela dans un contexte de hausse historique des attaques antisémites à travers les États-Unis, et il le fait en sachant très bien que sa rhétorique contribue directement à cette violence. Il devrait avoir honte.

Comme si les stéréotypes antisémites classiques ne suffisaient pas, M. Sanders a également pris le temps de dénigrer l’AIPAC et ses partisans en les qualifiant de racistes, de sexistes et d’anti-progressistes, malgré leur longue histoire d’appui aux femmes, aux personnes de couleur et aux progressistes. En fait, dans le Congrès actuel, l’AIPAC appuie la majorité du Caucus noir et du Caucus hispanique, ainsi que 43 membres du Caucus progressiste.

Au cours de cette même saison électorale, l’AIPAC a appuyé, entre autres, Valerie Foushee, une femme progressiste de couleur qui a remporté sa course au Sénat en Caroline du Nord, et Shontel Brown, une femme progressiste de couleur (et membre du Caucus progressiste) représentant le 11e district de l’Ohio.

Mais bien sûr, aucun de ces faits n’a d’importance pour lui, car ils ne contribuent pas à faire avancer son narratif méprisable.

À en juger par les centaines de commentaires ouvertement antisémites qui approuvent ses tweets, aucun de ces faits n’a d’importance pour son public, qui accepte avec empressement la couverture qu’il lui fournit pour exprimer sa haine ignoble.

Pour mémoire, l’appui à Israël n’est pas seulement une question juive, et ne nécessite pas une double loyauté. Les Américains appuient Israël pour un certain nombre de raisons, dont nos valeurs, mais pas seulement. Par exemple, nos intérêts communs en matière de sécurité comprennent, sans s’y limiter, la prévention de la prolifération nucléaire, la lutte contre le terrorisme, l’endiguement de l’expansionnisme iranien, turc et russe et la promotion de l’État de droit.

La technologie développée par Israël protège nos citoyens et nos troupes sur le territoire national et à l’étranger.

Israël est notre allié le plus proche au Moyen-Orient et notre seule source fiable de renseignements et de cyberdéfense.

Tous ces éléments rendent crucial l’appui accordé à Israël pour défendre les intérêts américains.

En outre, Israël est notre 23e plus grand partenaire commercial et les inventions israéliennes alimentent nos ordinateurs portables, nos appareils et nos équipements médicaux.

Quoi qu’il en soit, quelle que soit la raison pour laquelle certains Américains choisissent d’appuyer Israël, M. Sanders n’a aucun droit de s’engager dans l’antisémitisme.

C’est également un peu fort de café d’entendre ces discours de la part d’un homme qui n’hésite pas à organiser des appels stratégiques avec un groupe de défense irano-américain dont le comité d’action politique fait pression au nom du régime iranien meurtrier (et antisémite) – juste un jour après que l’Iran ait lancé une attaque de missiles balistiques contre le personnel de l’armée américaine en Irak.

Et bien sûr, il existe de nombreux Super PACS qui appuient les personnes que M. Sanders aime, mais il n’en critique aucun.

Enfin, son appui aveugle à la «cause palestinienne» n’est pas non plus réellement progressiste.

Les «Palestiniens» ne jouissent pas de la liberté d’expression, de presse ou de religion. Leurs dirigeants arrêtent et parfois tuent les homosexuels, les femmes sont victimes d’abus et de crimes d’honneur, et l’Autorité Palestinienne paie ses civils pour assassiner des Israéliens et des Américains.

Israël est une démocratie qui fonctionne, en ayant les mêmes problèmes qu »a toute démocratie, mais toute personne objective qui mettrait les deux en parallèle devrait admettre qu’Israël est bien plus progressiste que les «Palestiniens».

Mais ces faits n’aideraient pas Bernie à collecter des fonds, et donc il s’en moque.
Sauf que lorsque le leader du mouvement progressiste au Congrès s’engage ouvertement dans une rhétorique antisémite pour tenter d’obtenir des victoires électorales, nous devrions tous nous en soucier et le dénoncer car c’est à la fois dangereux et mauvais.

* Le rabbin Mark Goldfeder, Esq. est conseiller spécial pour les affaires internationales à l’ACLJ (le Centre américain pour le droit et la justice) , maître de conférences à l’Emory Law School, et Senior Fellow au Center for the Study of Law and Religion.

© Traduction et adaptation, Magali Marc pour Israël 24/7.org

Source : https://www.americanthinker.com/blog/2022/05/morally_bankrupt_bernie_sanders_fundraises_with_antisemitism.html

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