Autant en emporte le vent

Alexandre-Évariste Fragonard Saladin à Jérusalem (vers 1830-1850, huile sur toile, musée des Beaux-Arts de Quimper).

Nous célébrons aujourd’hui la libération de la ville de Jérusalem – la guerre des Six Jours en 1967.

Et puisque le monde se vautre dans l’euphorie palestinienne et que ces derniers ont parfaitement assimilé les nouvelles règles du jeu auquel ils s’appliquent effrontément, avec la duplicité tacite de l’ONU, de l’UNESCO, et celle, pusillanime et écœurante de l’Occident fasciné par l’appât de l’or noir, rien de surprenant à ce que tous les emblèmes juifs entre autres, soient méthodiquement et successivement effacés.

Il fallait que cette politique de destruction commence quelque part, et son initiateur diligent fut un des clowns chéris du monde, Ahmadinejad – oui, ce petit bonhomme au regard fuyant, à la mine patibulaire, avec son déni absurde et total de la Shoah, qu’il traite de Moyen parfait dont se servent les juifs pour extorquer de l’argent et la sympathie du monde.

Cette musique s’égrenait déjà si harmonieusement aux oreilles de l’Occident, qui ne tarda pas à l’adopter et à progresser sur sa rampe.

Le tombeau ancestral de Rachel, l’une des quatre mères du judaïsme, est devenu brusquement une mosquée… « Nous ne connaissons aucune Rachel ! Qui est-ce cette Rachel ? D’où sort-elle ? » L’Ancien Testament… Allons, ce n’est qu’un ramassis de mensonges que les juifs ont inventés pour légitimer leurs méfaits contre l’humanité et contre les Palestiniens en particulier !

Tiens, bizarre quand même, puisque le Coran a repris mot pour mot certains de ses passages, mais aussi la majorité de ses prophètes. Il devient un ramassis de mensonges lorsque les juifs en sont concernés !

Dans la lancée du dénigrement, des archevêques, durant leur dernier synode, ont déclaré pour donner plus de poids aux efforts de délégitimation d’Israël perpétrés par les pays arabes et les Arabes de Palestine qu’il n’existe « PLUS DE PEUPLE ÉLU ». Voilà, c’est sorti – nous allons tout simplifier ! Pourquoi s’encombrer de ce dit peuple juif ? À quoi sert-il sinon qu’à nuire au monde entier ? « Nous, chrétiens, ne pouvons parler de Terre promise pour le peuple juif. Il n’existe plus de peuple élu. Tous les hommes et les femmes sont devenus le peuple élu », a dit l’archevêque de l’Eglise grecque melchite, Cyrille Salim Bustros, à propos de ce passage du texte.

En termes simples, « le concept de Terre ne peut être employé comme base de la justification du retour des Juifs en Israël et du remplacement des Palestiniens… »

Mais, cela ne s’arrête pas là ! Récemment un dirigeant palestinien a découvert soudain que ledit Mur des Lamentations n’est pas un vestige du passé juif en Israël, mais : écrit le vice-ministre de l’information Mutawakel Taha, que selon la tradition musulmane, le Mur est un lieu saint musulman, faisant partie intégrante de l’esplanade des mosquées et l’endroit où le prophète Mahomet a attaché sa jument légendaire « Al Burqua » (D’où le nom du mur tire son nom arabe). « Le mur Al-Buraq est le mur occidental (du site) d’Al-Aqsa dont l’occupation sioniste réclame faussement la propriété, écrit M. Taha qui affirme que le mur n’a “jamais fait partie du soi-disant temple juif”. Selon lui, le mur appartient en droit à l’Office des biens musulmans (Waqf), et Israël n’a aucun droit de propriété sur le site.

Netanyahu, qui croyait encore à la tolérance et au pacifisme de certains Palestiniens modérés, a demandé à Abbas et consorts de désavouer et condamner l’article. Ces derniers ont dû bien rire de sa candeur, comme ils ne cessent d’en rire de celle du monde entier… Car, qu’on le veuille ou pas, le monde entier est en train de changer de figure… les églises sont remplacées à une vitesse inouïe en mosquées, et bientôt nous cesserons de voir tous les vestiges chrétiens et juifs substitués.

Non seulement, les musulmans se sont permis d’ériger une mosquée sur les ruines du temple juif, ils cherchent à travers leurs tissus de mensonges habituels, à s’approprier ses ruines !

À ce train, nous allons bientôt découvrir que les piscines du Roi Salomon étaient (comment non) les pissotières du prophète Mahomet, que le tombeau du patriarche juif Abraham est celui d’un quelconque neveu de Mahomet, ou de quelque autre illuminé musulman, et dans cette frénésie, le tombeau de Jésus et les lieux saints chrétiens de Jérusalem et Bethléem eux aussi changeront bientôt d’identité.

Il faut que l’Islam surplombe toutes les autres religions existantes, même celles qui inspirèrent Mahomet pour fabriquer son Islam !

Parti le Judaïsme, envolée la chrétienté ! Emportés par le vent jusqu’aux confins de l’oubli, les emblèmes et vestiges juifs et catholiques …

On ne verra rien d’autre qu’une marée infinie de minarets pour défier les cieux, la justice, le passé, nos victoires et nos défaites et… des dhimmis de tout bord… puisqu’en fin de compte, c’est ce que les musulmans veulent bien faire de nous tous… grâce à la vélocité de nos dirigeants, ou par la contrainte du simple citoyen qui insiste à vouloir survivre au chaos actuel.

© Thérèse Zrihen-Dvir

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