Au secours ! Pour le New York Times, le plus grand leader du peuple juif est Zelensky, pas Netayahou !

Volodymyr Zelensky et Benjamin Netanyahou

Le quotidien de référence de la gauche mondiale, le New York Times, est une source peu recommandable. Mais indispensable. C’est le grand Mark Twain qui écrivait que si l’on ne lit pas la presse, on est sous-informé, mais si on la lit, on est mésinformé.

Extraits :

1 Volodymyr Zelensky a de nouveau fait les gros titres dimanche en licenciant un vice-ministre des infrastructures soupçonné de corruption. Dimanche également, un autre dirigeant mondial, Benjamin Netanyahou, a renvoyé un autre fonctionnaire corrompu Aryeh Deri. Que conclut Bret Stephens, l’auteur de l’article d’opinion du NYT, de cette comparaison ? Que “dans une guerre désespérée de survie nationale, Zelensky mène une campagne pour chasser les escrocs du gouvernement. Et dans une tentative désespérée de rester au pouvoir, Netanyahou mène une campagne pour garder les escrocs en place”.

Sauf que c’est de la désinformation. Ce n’est pas pour rester au pouvoir, et Netanyahou n’a pas fait campagne pour garder l’escroc en place, il s’est au contraire conformé à la décision de la Haute cour, justifiée ou pas par son penchant politique – car il serait contre-productif, en plein projet de réforme judiciaire, de se heurter à elle.

2 Stephens révèle son penchant anti-Bibi : “Pendant des années, j’ai eu des opinions ambivalentes sur Netanyahou. Ce n’est pas un homme sympathique. Son père a dit de lui qu’il ‘ne sait pas comment développer des manières qui captivent les gens par l’éloge ou la grâce’.” Puis il fait la liste des réalisations qu’il met au crédit du Premier ministre :

Au passage, il oublie ces autres points importants : Netanyahou a su faire en sorte qu’aucun conflit ne soit engagé par le Hezbollah durant toute la période où il a dirigé le pays, et il entretient une excellente relation tant avec le président Biden qu’auparavant avec le président Trump – ce que le duo Bennet Lapid n’a jamais été capable d’accomplir.

3 Ces compliments ne servent qu’à lui reprocher “d’utiliser sa majorité parlementaire de quatre sièges (obtenue avec moins de 50 % des voix) pour faire passer une réforme radicale du système judiciaire qui permettrait à la Knesset d’annuler les verdicts de la Cour suprême avec une seule voix de majorité parlementaire.” Et il compare cela à la Cour suprême des Etats-Unis, en demandant aux “conservateurs américains qui soutiennent Netanyahou ce qu’ils penseraient d’un système dans lequel Chuck Schumer pourrait utiliser sa majorité d’un siège au Sénat pour annuler les décisions de la Cour suprême”.

Là encore, pure désinformation, puisque la Cour suprême américaine est composée de juges élus, contrairement à Israël, où ils sont nommés selon des procédures totalement opaques et non-démocratiques, et que Netanyahou veut au contraire rapprocher le système israélien du système américain.

Et l’auteur de conclure son article de désinformation ainsi :

“Si Israël doit persévérer, il doit aussi conserver le respect moral de ses amis honnêtes. Dommage pour lui qu’aujourd’hui, le plus grand leader du peuple juif réside à Kiev plutôt qu’à Jérusalem.”

Un “leader du peuple juif” marié à une non-juive, et dont les enfants, par conséquent, ne sont pas juifs, c’est un leader de la disparition du peuple juif.

Et vous aurez compris que dans l’esprit de Stephens, les “amis honnêtes” sont les dirigeants de gauche, et exclusivement les dirigeants de gauche.

Dans son dernier éditorial, l’analyste Caroline Glick explique que la gauche israélienne “supplie le monde de protéger son pouvoir”. Bret Stephens et le New York Times ont répondu “présent”.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

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