La condamnation à mort d’une Arabe Israélienne récemment reconnue coupable de trafic de drogue aux Émirats arabes unis a été annulée par une cour d’appel de Dubaï, a déclaré mardi son avocat.
L’année dernière, Fidaa Kiwan, une Arabe israélienne originaire de la ville de Haïfa, dans le nord d’Israël, a été appréhendée avec un demi-kilogramme de cocaïne dans l’appartement qu’elle louait à Dubaï.
Dans une déclaration à Kan News, les avocats de Fidaa Kiwan, Tami Ullman et Shadi Saruji, ont déclaré que cette décision était « une décision humaine et juste ».
Ils ont ajouté qu’elle sera probablement condamnée à une longue peine d’emprisonnement et qu’ils étudieraient les possibilités de permettre à Kiwan de purger une partie de cette peine dans un établissement correctionnel israélien.
Saruji et Ullman ont promis qu’ils « feraient tout pour la ramener en Israël aussi vite que possible ».
La police émiratie affirme qu’elle a filmé la trafiquante en train de vendre de la cocaïne à un agent infiltré, ce qui a déclenché une perquisition dans son appartement qui a permis de découvrir de grandes quantités de drogue.
- En avril 2022, Kiwan a été condamnée à mort pour ce délit, ce qui a déclenché des appels de sa famille pour une intervention du gouvernement israélien dans cette affaire.
- Après la condamnation à mort, des négociations en coulisses ont eu lieu entre des responsables émiratis et leurs homologues israéliens.
- Le ministre de la Coopération régionale, Essawi Freij, aurait plaidé pour que sa peine soit commuée en peine de prison.
- En mai 2022, l’avocat de Kiwan, Ahmed Almazrouei, a publié une déclaration vidéo indiquant que sa condamnation à mort avait été gelée jusqu’à ce que la procédure d’appel suive son cours.
Là où l’affaire devient savoureuse
Selon des rapports israéliens, Kiwan est une antisioniste convaincue et elle avait initialement refusé de rencontrer des représentants consulaires et des diplomates israéliens.
Fida Kiwan est une graphiste de 43 ans. Le blogueur Abu Ali Express, a documenté comment Fida Kiwan est une antisioniste déclarée, et qu’elle a refusé de rencontrer des représentants du gouvernement israélien après son arrestation.
Cependant, après avoir compris la gravité de ses problèmes juridiques, elle a cédé à regret et a accepté de parler à des responsables diplomatiques israéliens, dont le nom n’a pas été révélé.
- En 2010, lorsque Kiwan était gérante et copropriétaire du Café Azad, situé dans la rue branchée Hillel à Haïfa, elle a refusé de servir le sergent-major Raviv Roth parce qu’il portait un uniforme de l’armée israélienne, suscitant l’ire et les réactions négatives de la communauté locale : le café a fini par fermer.
« Elle refuse d’accepter l’État d’Israël, se présente comme une Palestinienne et non une Israélienne, méprise les soldats de Tsahal et méprise l’État et ses symboles… il n’y a aucune raison qu’Israël intervienne en faveur d’une trafiquante de drogue antisioniste », avait écrit à l’époque l’ancien rappeur et influenceur des médias sociaux Yoav Eliassi.
- Eliassi a ajouté que l’un des frères de Kiwan, employé d’une grande chaîne de télévision, avait rageusement arraché des drapeaux israéliens des murs du studio, déclenchant des plaintes de ses collègues.
- Sa famille s’est plainte à plusieurs reprises que le gouvernement israélien négligeait son cas en raison de son origine arabe, ce qui ne fut pas le cas.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://worldisraelnews.com