Constatant la faiblesse et le penchant pro-palestinien de l’administration Biden, le président de l’AP repart à l’attaque sur le front diplomatique, et chercherait à reprendre les pourparlers destinés à l’élimination de l’Etat d’Israël, et menacerait également de prendre des décisions « décisives » si Israël n’est pas d’accord.
Un haut responsable de l’Autorité palestinienne (AP) a déclaré dimanche au journal Al-Sharq Al-Awsat que le « président » de l’AP (il n’est plus président mais tout le monde s’en fiche), Mahmoud Abbas, avait présenté aux États-Unis, à l’Égypte, à la Jordanie et à d’autres pays une proposition visant à ouvrir des négociations entre Israël et l’AP sur le tracé d’une ligne frontalière, comme première étape vers un dialogue sur d’autres questions liées à un règlement permanent. Lequel « règlement permanent », cela n’est pas un secret, consiste à diviser Jérusalem, créer un Etat palestinien, et faire immigrer environ 5 millions de « réfugiés palestiniens » non pas dans cet Etat palestinien, mais en Israël.
Et sur ces points, lorsqu’Abbas parle de pourparlers, il n’entend pas « négocier » : il refuse tout compromis, et n’attend de compromis que d’Israël, qui pourrait un jour être assez affaibli par l’idéologie de gauche et céder. Pour sa ruine.
Selon la source, cette proposition sera présentée par Abbas au ministre de la Défense Benny Gantz lors de leur prochaine rencontre à Ramallah, accompagnée du message que les mesures de confiance offertes par le gouvernement Bennet, et le renforcement de l’Autorité palestinienne par rapport au Hamas, décidé par la nouvelle ligne politique du nouveau gouvernement israélien, ne sont en aucun cas une alternative aux renoncements politiques qu’attend l’OLP.
Parallèlement, M. Abbas devrait envoyer un message menaçant selon lequel, si Israël n’accepte pas d’entamer des négociations sur le tracé des frontières, l’AP sera « forcée » de prendre des décisions décisives et unilatérale.
Le média arabe indique que « les Palestiniens n’accepteront pas le maintien de la situation actuelle et que rien ne justifie la poursuite de l’existence de l’Autorité palestinienne si la politique israélienne ne change pas. »
Le Conseil central de l’OLP doit se réunir en janvier pour prendre des décisions cruciales sur les relations avec Israël, notamment discuter de la résiliation des accords avec Israël, suspendre la reconnaissance d’Israël et mettre fin à l’état des arrangements provisoires prévus par les accords d’Oslo en déclarant un « État sous occupation. »
Selon l’article 80 de la Charte fondatrice des Nations Unies, les traités signés par la Société des Nations, l’ancêtre de l’ONU, ne peuvent être annulés. Et l’un de ces traités, qui a force de droit international, a fixé la création et les frontières de l’Etat d’Israël, raison pour laquelle la très anti-israélienne ONU prend des résolutions offensives, condamne, sermonne Israël et exige le découpage des Terres en deux Etats, mais ne peux le faire.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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