Lors d’une conférence de presse tenue après shabbat, le porte-parole des FDI, le général de brigade Daniel Hagari, a largement débordé de ses fonctions et après avoir annoncé la mort de huit combattants dans l’explosion d’un véhicule blindé à Rafah, a fait une déclaration politique à la fois inhabituelle et totalement contraire aux règlements – des gradés ont été sanctionnés, depuis 8 mois, pour avoir dérapé et fait des déclarations politiques, mais ils étaient très à droite.
« Il y a une semaine, nous avons mené l’opération Arnon, nous avons ramené Noa, Andrei, Shlomi et Almog à la maison. Nous n’oublions pas non plus nos 120 otages ce soir. Bien que ce succès soit important, il faut le dire honnêtement et directement : nous ne pourrons pas ramener tout le monde à la maison de cette manière », a déclaré le général Hagari, qui s’est engagé à « continuer à agir par tous les moyens pour créer les conditions permettant à tous les otages de rentrer chez eux le plus rapidement possible ».
En faisant cette déclaration, il a épousé la ligne Biden qui appelle à un cessez-le-feu, et celle des manifestants qui se réclament des familles d’otages et réclament la démission de Netanyahou. Il s’est opposé au Premier ministre, qui ne cesse de promettre que la guerre ne se terminera pas tant que le Hamas ne sera pas totalement décapité et rendu incapable de nuire, que la bande de gaza ne sera plus dirigée par l’organisation terroriste, et que les otages ne seront pas tous rendus à Israël.