Initialement publié le 13 août 2023 @ 8h09
- Barcelona: « bar shel onah », ou l’enfant de l’opulence – tout le monde sait que pendant longtemps ce port était la richesse de l’Espagne
- Gerona: « ger onah », étranger à l’opulence….
- Carcassonne: « karkaa’ sonne », l’enclos ou le plancher du petit bétail (moutons). Il suffit d’atterrir dans la région pour voir comment les moutons se regroupent spontanément.
- Cathare: « cat har », la secte de la montagne, les cathares s’étant réfugiés à Montségur, avant d’être jetés dans un brasier ouvert par Louis 8 et Blanche de Castille, à la demande du pape
- La Garonne: « garone » c’est la gorge qui définit bien le fleuve en amont
- Narbonne: « Nar ou Ner bo n(noun) », feu ou lumière, en elle la connaissance
- Bayonne: « ba ione », la colombe vient
- Garlavane: « gar lavane », habite le blanc, nom d’une montagne provençale de calcaire blanc
- Ramatuelle: « ramat-el », colline de D.
- Massilia (Marseille): « massil yah », ou sauveteur de D.
- Genoa: « qen noah' », le nid de Noé, on peut le comprendre aisément quand on connaît les tempêtes en mer ligure.
- Bari : « bari », sain
- Capri: mon village
- Elba: D. en elle
- Ischia: « ish kéyah », l’homme comme D.
- Sicilia: « shesh shel yah », les six de D. (setta en arabe)
- Sardinia: « sar dényah » ou prince du monde, ou mieux « sar din yah », prince de droit divin
et…
- Corsica: « kor sih’ah » (le h’ est prononcé k), c’est à dire la pierre levée (kor=poutre, menhir, élévation) vers le maquis (sih’ah, de siah’, végétation primitive épineuse). Il suffit de se promener au sud de la baie d’Ajaccio vers Propriano, pour comprendre de quoi il s’agit. La plus forte concentration de menhirs en Europe. De plus en plus, les squares de la région sont ornés de pierres levées…
Mais aussi
- Baléares: « bal yaa’r », sans forêt
- Magalouf, village des Baléares: « mag alouf », chef magicien
- Ibiza: « i bizah », l’île du butin
- Corbara, un village en Haute Corse, « il créa la pierre levée »
- Cordova (Cordoue): Kor-dovah, la pierre levée de l’ourse
- Savoia= »savo yah », « son Ancien des Jours est yod/hé », région liée à la Sardaigne.
- D’après certains, Toledo serait « Toledot », les générations, et Zevaco qui est un village corse est un nom hébreu, « zev akko », le loup d’Acre – Sans parler du trio: leghorno-pisa-firenze qui ont tous les trois des sens liés à la bouche ou à la gorge.
- leghorno= « li garono », « à moi sa gorge »
- Pisa= « pi zé », « c’est une bouche »
- Firenze= « phi raa’n zé », « c’est une bouche agréable »
- Guimaraes, ville historique du Portugal, au nord de Porto, se prononce en portugais « gmaraesh », ce qui est de l’hébreu « gmar haesh » ou « le feu s’est éteint »
© Albert Soued – octobre 2009, revu en août 2013
Notes
1. Origine de l’alphabet : « Si différents systèmes d’écriture ont pu naître séparément à des époques et en des lieux divers (Mésopotamie, Égypte, Chine, Amérique précolombienne), il semble bien que les écritures alphabétiques aient une origine unique… La comparaison des premiers alphabets, notamment des signes protosinaïtiques avec l’alphabet phénicien, est très instructive. Des convergences dans la forme, le nom et la valeur phonétique des lettres établissent entre eux une parenté incontestable. Quant aux alphabets asiatiques (on n’en compte pas moins de deux cents), on pense qu’ils remontent tous à l’écriture brahmi. Tous les alphabets du monde proviendraient donc de la même source proche-orientale« . (Encyclopédie Hachette)
- On le sait maintenant, tous les alphabets ont une origine commune: l’alphabet du pays de Canaan (nommé abusivement « alphabet Phénicien » par les grecs, ce sont en effet les marchands phéniciens qui le leur ont fait connaître). Les Phéniciens et les Hébreux étaient en relations étroites sous le règne de Salomon au 10ème siècle avant Jésus-Christ. C’est un alphabet consonantique de 22 lettres. La langue sémitique (ancêtre de l’hébreu, du moabite, de l’arabe…) est pauvre en voyelles et celles-ci ne sont pas codées dans cet alphabet. Il est frappant de remarquer que l’ordre des lettres est toujours le même et correspond à peu près à celui des alphabets ultérieurs.
- On retrouve dans plusieurs textes cananéens les formes archaïques des lettres hébraïques : le calendrier de Guézer (10e siècle), la Pierre de Moab ou stèle de Mésa, l’inscription de Siloé, les ostraca de Samarie et de Lakich, etc.
- Mais même avant l’alphabet « phénicien » (on devrait plutôt dire « alphabet hébreu ancien » ou « alphabet cananéen »), il existait une écriture alphabétique appelée proto-sinaïtique. Les lettres sont représentées par des dessins (hiéroglyphes égyptiens) et servent à noter la langue sémitique. Ces lettres hébraïques rappellent par leur forme l’objet qui leur a donné leur nom, ainsi ‘aleph est une tête de boeuf, ‘ayin un oeil et rèche une tête d’homme. L’écriture hébraïque ancienne provient directement du proto-sinaïtique, découverte en 1905 par l’archéologue F.W.M Petrie.
2. Les Phéniciens, ces grands navigateurs – Originaires de Tyr et de Sidon, en Méditerrannée orientale, à partir du 10ème siècle avant J.C., époque des rois d’Israël, les Phéniciens commencent à se répandre au-delà de la Méditerranée orientale, après avoir établi des bases à Chypre. Ils créent des comptoirs sur la côte nord-africaine, jusqu’en Tunisie et en Algérie, mais aussi en Sicile, à Malte , en Sardaigne, en Corse et dans le sud de l’Espagne.
- Marins réputés pour leurs prouesses, les Phéniciens étaient des navigateurs recherchés. Quand l’empire perse s’assure la mainmise sur la Phénicie au 6ème siècle avant notre ère, ce sont eux qui constituent l’essentiel de sa flotte. Explorateurs, aventuriers, les Phéniciens avaient coutume de franchir les redoutables Colonnes d’Hercule (le détroit de Gibraltar) pour aller commercer jusqu’en Cornouailles, en quête d’étain.
Intéressant mais reste à confirmer.
Barcelone, c’est la cité romaine de Barcino.
Carcassone, c’est Julia Carcasso (Pline l’Ancien).
Etc.