Les membres de l’American Anthropological Association ont approuvé une résolution visant à boycotter les institutions universitaires israéliennes.
La résolution propose une vision d’extrême gauche du conflit arabo-israélien. Elle indique que « l’État israélien applique un régime d’apartheid du Jourdain à la mer Méditerranée, y compris l’État internationalement reconnu d’Israël, la bande de Gaza et la rive gauche [du Jourdain] » et que « les institutions universitaires israéliennes sont complices du régime d’oppression de l’État israélien à l’encontre des Palestiniens ».
Quel Karma ! Les universitaires israéliennes sont un nid de gauchistes et d’extrême gauchistes qui dénoncent la présence de juifs en Judée Samarie, et c’est à eux qu’il est rappelé que les antisémites ne font aucune différence entre les juifs, qu’ils soient de gauche, de droite, d’extrême droite ou d’extrême gauche, laïques ou religieux, sionistes ou antisionistes : ils sont juifs et c’est tout. Les terroristes voient exactement comme eux.
La leçon : les Israéliens post-sionistes pourront faire des pieds et des mains, dénoncer tant qu’ils veulent, ils ne seront jamais assez déjudaïsés pour les antisémites.
Un référendum national s’est déroulé du 15 juin au 14 juillet et les résultats viennent d’être annoncés.
- Trente-sept pour cent des membres éligibles ont voté.
- Parmi eux, 2 016 ont voté pour la résolution (71 %) et 835 ont voté contre (29 %).
- Ce vote a attiré environ 51 % des 9 359 membres de l’AAA ayant le droit de vote.
Ce vote représente un changement radical dans l’opinion de l’association d’anthropologie sur la question.
- En novembre 2015, les participants à la réunion annuelle de l’association ont voté à une écrasante majorité, 1 040 voix contre 136, en faveur de l’appel au boycott.
- Mais lorsque l’ensemble des membres a été interrogé en 2016, la mesure a été rejetée de justesse. Au total, 2 423 membres de l’AAA ont voté contre la mesure de boycott, tandis que 2 384 l’ont soutenue.
« Nous avons pris une décision collective et il est maintenant de notre devoir d’aller de l’avant, unis dans notre engagement à faire progresser la connaissance scientifique, à trouver des solutions aux problèmes humains et sociaux et à servir de gardiens des droits de l’homme », a déclaré Ramona L. Pérez, professeur d’anthropologie à l’université d’État de San Diego et présidente de l’association.
Pérez a ajouté :
« Grâce à ces actions, AAA contribuera à une prise de conscience critique de la dynamique de la paix et du conflit dans la région, attirera l’attention sur la souffrance disproportionnée du peuple palestinien résultant de l’occupation et sur ce qui peut être fait pour y remédier, et élargira l’espace de dialogue sur ces questions sensibles et importantes des droits de l’homme et de la liberté académique.
Nous pensons que ces actions peuvent contribuer à améliorer la santé et le bien-être de tous les citoyens de la région, à accroître la circulation des travaux anthropologiques, à alléger les restrictions imposées aux voyages des chercheurs, à accroître la liberté d’expression des anthropologues palestiniens et israéliens et à renforcer le dialogue sur la manière dont l’archéologie est utilisée dans les arguments politiques. »
Vous noterez qu’il n’est jamais fait référence au terrorisme, aux terroristes, et aux 5000 attaques terroristes commises chaque année – ils sont alignés sur les Arabes de Gaza et de l’Autorité palestinienne, pour qui le terrorisme n’existe pas.
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