Initialement publié le 28 juin 2017 @ 15h39
Cet article a été une première fois publié en 2010. Il est important de le republier autant pour la bonne compréhension de l’environnement israélien que par la mise en lumière « politiquement incorrecte » de faits que les médias « decodex approved » ne présenteront jamais à leurs lecteurs.
Un bébé palestinien est atteint d’une maladie génétique rare. Ses jours sont comptés. Ses deux grandes sœurs, atteintes de la même maladie qui provoque la déficience des défenses immunitaires, sont décédées.
La maman vit à Gaza, où on lui a dit qu’il n’y a pas de traitement pour son fils. Elle demande et obtient l’autorisation de se rendre dans un hôpital israélien. Le médecin comprend vite qu’il est le dernier espoir pour ce bébé.
La transplantation de moëlle osseuse dont il a besoin coûte très cher. Et la maman n’a pas le premier sou.
Alors le docteur songe à faire appel aux dons, sans grand espoir cependant, car tout cela se passe tandis que les roquettes du Hamas pleuvent sur Sderot, et que la période est catastrophique pour faire appel à la générosité des israéliens envers un palestinien de Gaza, fut-il un bébé.
Il avait tort
Quelques heures après la diffusion d’une annonce à la radio de l’armée israélienne pour sauver le petit Mohammed, le standard de l’hôpital fut saturé d’appels.
Un juif israélien, dont le fils est mort pendant son service militaire, a même envoyé un don de 55.000 dollars.
Et là commence le vrai drame
Lors d’une conversation anodine, Raida Abu Mustafa, la maman du petit Mohammed, s’est lancée dans un long monologue sur la culture du martyrs, – et a annoncé au médecin qu’elle aimerait voir son fils, une fois guéri, revenir faire un attentat en se faisant exploser.
« Jérusalem est à nous », a-t-elle déclaré. « Nous voulons Jérusalem, la nation tout entière, pas seulement un million de personne, mais chacun d’entre nous. Comprenez-vous ce que cela signifie ? Nous tous. »
« Pour nous, la mort est une chose naturelle. Nous n’avons pas peur de la mort. Du plus petit enfant, encore plus petit que Mohammed, à la personne la plus âgée, nous sommes prêts à tous les sacrifier pour la cause. Nous sentons que nous avons ce droit. Vous êtes libre d’être en colère, alors soyez en colère »
« Alors, pourquoi vous battez-vous pour sauver la vie de votre fils, si vous dites que la mort est une chose habituelle pour votre peuple? » lui demande le médecin qui a sauvé le bébé ?
« C’est une chose ordinaire », répond-elle en souriant.
« La vie n’est pas précieuse, pas pour nous. Pour nous, la vie n’est rien, elle ne vaut pas grand chose. C’est pourquoi nous avons de nombreux candidats pour porter des ceintures d’explosifs et se faire sauter en public.
Ils n’ont pas peur de la mort. Aucun d’entre nous, même pas les enfants, n’ont peur de la mort. C’est naturel pour nous.
Après la guérison de Mohammed, je veux qu’il soit un shahid (martyr). Si c’est pour Jérusalem, alors il n’y a pas de problème. Pour vous, c’est dur, je le sais. Pour nous, ce sont des cris de joie et de bonheur quand quelqu’un tombe comme un shahid. Pour nous, un Shahid est une chose magnifique »
« Après avoir vu avec quelle intensité elle luttait pour la vie de son fils, je ne pouvais pas accepter ce qu’elle disait », explique le médecin.
« Je l’avais vue debout pendant des heures, lui caressant le front, le réchauffant et l’embrassant. A l’époque j’avais aussi un enfant de l’âge de Mohammed. Je ne comprenais pas d’où ces pensées venaient en elle. J’étais dévasté. A un moment, tandis qu’elle me parlait de shahid, deux femmes juives sont arrivées, elles apportaient des jouets et une poussette pour le petit Mohammed ».
« J’ai vu en elle une mère attentive qui passait la nuit au chevet de son bébé. Elle ne mangeait pas, elle perdait du poids, elle pleurait.
Je l’ai vu s’évanouir quand on l’a informée qu’il y avait une petite chance de sauver son fils. »
« J’ai été incapable d’expliquer comment d’une part, elle a lutté pour la vie de son enfant, et en même temps elle me disait que sa vie n’avait pas d’importance. »
« Après coup, j’ai eu le sentiment d’avoir été trahi, qu’on m’avait planté un couteau dans le dos. Je ne voulais plus voir cette Raida. J’ai ressenti un grand désespoir. Je me suis demandé : quelle est la conclusion de cette histoire ? »
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24/7.
Sources : Haaretz
Golda Meir avait raison de répondre à la question « quand allez-vous faire la paix avec les palestiniens elle a répondu » lorsqu’ils aimeront leurs enfants comme on aime les nôtres «
La citation entière est : »La paix s’installera ici le jour où les Arabes aimeront leurs enfants plus fort qu’ils ne nous haïssent. »
Et les caresses de cette bonne femme de Gaza à son enfant ne lui sont pas destinées, elle ne voit en lui que l’instrument qui lui permettra de réaliser le rêve qu’on lui a fourré dans la tête, c’est à dire l’annihilation de tous les Juifs, à commencer par ceux d’Israël. Rien à voir avec l’amour, maternel ou autre.
« L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;
il ne fait rien d’inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ;
il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. » (Première lettre de Saint-Paul aux Corinthiens)
La conclusion de cette affaire est qu’il faut faire un nouvel appel à la générosité des Israéliens pour qu’un éminent psychiatre parvienne à soigner cette malade 😉
Un psychiatre? Vous voulez rire! Il n’est pas d’être humain capable d’effacer d’un tel cerveau 14 siècles d’abrutissement et d’esclavage consenti.