Dans une interview accordée à Channel 14, l’ancienne ministre de la Justice Ayelet Shaked a fait un certain nombre de déclarations assez inattendues, spectaculaires même.
« L’annulation de la clause de raisonnabilité ne rendra pas Israël moins démocratique »
« Essentiellement réduire la clause de raisonnabilité ne rendra pas Israël moins démocratique. Netanyahou a parlé de compromis – je sais qu’il existe une formule sur laquelle Netanyahou et Gantz sont d’accord. Ils doivent être courageux et aller ensemble vers cette formule. Chacun a peur de sa propre base. »
Shaked a clairement indiqué qu’elle ne comprenait pas la raison du chaos actuel et a déclaré :
« Il faut dire la vérité, ce n’est pas une grande révolution que de réduire le motif du caractère raisonnable, ils [les manifestants] ont beaucoup d’autres motifs – le scrutin proportionnel, l’aptitude au service militaire, les conflits d’intérêts et des considérations étrangères. Nous avons vu qu’il y a aussi le silence judiciaire – mais c’est devenu un symbole. »
Elle a ajouté :
« Le motif de raisonnabilité n’intéressait vraiment personne jusqu’à il y a quelques mois ».
Shaked a également répété que pendant son mandat de ministre de la Justice, elle avait parlé avec Aharon Barak de la réduction du motif de raisonnabilité et qu’il avait dit qu’il n’était pas hostile à sa suppression : « nous n’en avons pas besoin, nous avons la proportionnalité ».
Mais sa déclaration la plus spectaculaire concerne le gouvernement de coalition Netanyahou.
« Le gouvernement est homogène, rien ne pourra le déchirer »
Lorsque le journaliste lui a demandé si elle envisage de revenir en politique aux côtés de Naftali Bennett, Shaked a répondu :
« Qui sait ce qui se passera lors des prochaines élections. Le gouvernement [acuel] durera au moins trois ans, voire quatre. C’est un gouvernement homogène, rien ne pourra le déchirer. »
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