Un juge fédéral argentin a demandé à Interpol de détenir quatre citoyens libanais afin qu’ils puissent être interrogés sur leur rôle dans l’attentat à la bombe perpétré en 1994 contre le centre communautaire juif AMIA, qui a fait 85 morts.
« En ce qui concerne ces individus, il existe des soupçons fondés selon lesquels ils sont des collaborateurs ou des agents opérationnels de la … branche armée du Hezbollah », a écrit le juge Daniel Rafecas dans une résolution datée du 13 juin que l’Associated Press s’est procurée jeudi.
Les procureurs argentins affirment depuis longtemps que des responsables iraniens ont utilisé le Hezbollah, basé au Liban, pour perpétrer l’attentat meurtrier. L’Iran a longtemps nié toute implication dans l’incident.
Les États-Unis et l’Argentine, ainsi que de nombreux pays (sauf la France qui a inventé deux branches du Hezbollah pour n’en désigner qu’une seule) ont tous deux désigné le Hezbollah comme une organisation terroriste.
La plupart des citoyens libanais actuellement recherchés par la Rafecas ont des liens avec la région poreuse des trois frontières qui relie l’Argentine, le Brésil et le Paraguay, une plaque tournante du financement du terrorisme.
Rafecas a demandé la détention de Hussein Mounir Mouzannar, qui possède l’identité paraguayenne et pourrait vivre au Paraguay ou au Brésil, ainsi que de Farouk Abdul Hay Omairi, un citoyen brésilien naturalisé dont la dernière adresse connue se trouve du côté brésilien de la région des trois frontières.
Les deux autres personnes recherchées pour être interrogées sont Ali Hussein Abdallah, un citoyen brésilien naturalisé qui possède des passeports brésilien et paraguayen, et Abdallah Salman, qui vivrait à Beyrouth.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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