Jeudi, l’administration Biden a dévoilé la toute première stratégie nationale des États-Unis pour lutter contre l’antisémitisme.
Cette stratégie comprend plusieurs actions que la Maison-Blanche de Biden mettra en œuvre pour sensibiliser à l’antisémitisme et à la menace qui pèse sur la démocratie américaine, pour protéger les communautés juives, pour mettre fin à la normalisation de l’antisémitisme et pour créer une « solidarité intercommunautaire » (qui existe désormais entre chrétiens et juifs).
Selon le plan de la Maison Blanche,
- le gouvernement américain renforcera l’éducation sur l’antisémitisme, sa menace pour la démocratie, l’Holocauste et la contribution juive à la société américaine dans les écoles primaires et secondaires et sur les campus universitaires.
- Une autre mesure prévoit la création, en 2024, du tout premier centre de recherche sur l’enseignement de l’Holocauste basé aux États-Unis, sous l’égide du musée américain du mémorial de l’Holocauste.
- En ce qui concerne la sécurité des Juifs américains, le FBI et le centre national de lutte contre le terrorisme procéderont à une évaluation annuelle de la menace que représentent les moteurs antisémites de l’extrémisme violent transnational.
- Des agences fédérales comme le FBI et d’autres s’engageront également à utiliser les lois fédérales interdisant la discrimination antisémite et à sensibiliser le public à ce sujet.
Outre les agences gouvernementales qui s’expriment contre l’antisémitisme, le nouveau plan de l’administration prévoit des partenariats avec différentes organisations telles que l’Association nationale des joueurs de basket-ball, la Ligue anti-diffamation et le Comité juif américain (AJC) afin de sensibiliser à l’antisémitisme et de mobiliser tous les secteurs de la société américaine pour répondre à l’antisémitisme.
Des organisations telles que l’Interfaith Alliance et la Religious Freedom & Business Foundation s’efforceront de publier de nouveaux guides de ressources, de collaborer avec l’ADL et l’AJC et d’éduquer les individus à la lutte contre l’antisémitisme.
L’administration a également mentionné le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR) comme partenaire dans l’élaboration du nouveau plan et son rôle désigné dans le lancement d’une tournée visant à éduquer les communautés religieuses sur les mesures qu’elles peuvent prendre pour se protéger et protéger leurs lieux de culte contre les attaques haineuses.
Sur les réseaux sociaux, des experts et des analystes se sont interrogés sur le partenariat avec CAIR, une association accusée de complicité de terrorisme, et sur la manière dont il a influencé le plan de l’administration, compte tenu de son soutien franc à l’entreprise antisémite du Boycott, Désinvestissement et Sanction (BDS) contre l’État juif d’Israël, du harcèlement des étudiants juifs sur les campus universitaires, et de ses liens avec des groupes terroristes islamiques.
CAIR figure sur la liste des organisations terroristes désignées par les Émirats arabes unis (EAU) en raison de ses liens avec la tristement célèbre organisation terroriste des Frères musulmans, qui a attisé le terrorisme islamique et l’antisémitisme à l’égard des Juifs et appelé à la destruction d’Israël.
Les experts soulignent également que l’administration n’a pas fait grand-chose pour lutter contre l’antisémitisme provenant du côté progressiste de l’allée politique, en particulier en ce qui concerne les membres du Congrès Rashida Tlaib et Ilhan Omar, qui ont fait des déclarations antisémites à l’encontre d’Israël et des Américains juifs.
D’autres experts ont noté que la Maison Blanche de Biden n’a pas adopté la définition de l’antisémitisme de l’IHRA, ce qui rend son application impossible.
Bien que le document indique que la définition de l’IHRA existe, le plan de la Maison Blanche n’adopte pas cette définition, en dépit de l’accord international, parce qu’il empêche les antisémites de gauche d’attaquer les juifs sous le prétexte de dénoncer Israël.
Les utilisateurs de Twitter ont également noté que l’administration Biden a approuvé la définition Nexus de l’antisémitisme, élaborée par des universitaires de gauche, ce qui a pour effet d’affaiblir la définition de l’IHRA.
La proposition de l’administration fait également référence à « toutes les autres formes de haine » à d’innombrables reprises, ce qui suscite l’inquiétude des personnes qui pensent que l’administration et ses alliés pourraient élargir la portée de leur programme et noyer la lutte contre le premier fléau : l’antisémitisme.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Les democrates aux USA depuis la venue d’Obama au pouvoir ont été hostiles à Israël et sont devenus les avocats de la cause des soi-disant Palestiniens .ce nest pas surprenant de voir autant d’antisémitisme se propager aux États-Unis et dans le monde ils ont perdu toute crédibilité