Après cinq jours d’une opération douloureuse pour les habitants du sud, le calme est revenu. Tsahal a décidé dimanche matin de lever progressivement les restrictions de sécurité dans la région autour de Gaza.
Le cessez-le-feu conclu sous l’égide de l’Égypte est entré en vigueur peu après 22 heures, mais les tirs de roquettes de dernière minute et les frappes aériennes israéliennes se sont prolongés plusieurs minutes après l’heure limite annoncée par l’Égypte.
- Dans un premier temps, à 6 heures du matin, les restrictions ont été levées dans les municipalités du Néguev occidental et du Néguev central.
- Les restrictions restantes près de Gaza devraient être levées d’ici dimanche midi.
- En outre, il a été décidé d’ouvrir tous les barrages routiers dans la zone entourant Gaza.
Par ailleurs, le retour à la normale ne s’est pas seulement caractérisé par la levée des restrictions, mais aussi de Gaza, puisque le coordinateur des opérations gouvernementales dans les territoires, le général de division Aliyan, a annoncé l’ouverture partielle et progressive des points de passage d’Erez et de Kerem Shalom.
En outre, le blocus sécuritaire sera allégé et le territoire maritime sera ouvert à la pêche gazaouie dimanche matin.
Selon le porte-parole de l’IDF,
« L’ouverture complète des points de passage sera effectuée en fonction de l’évaluation de la situation. Le point de passage d’Erez ouvrira à partir de 8h00 et celui de Kerem Shalom à partir de 11h00 ».
La levée des restrictions intervient moins d’un jour après le cessez-le-feu signé samedi soir entre Israël et le Jihad islamique dans le cadre de l’opération « Bouclier et flèche », qui a duré exactement cinq jours.
Au cours de cette opération, près de 1 000 roquettes en provenance de Gaza ont pénétré dans l’espace israélien. L’une d’entre elles a touché un appartement à Rehovot, tuant Inga Abramian, âgée de 80 ans et un travailleur arabe.
Ces 1 000 roquettes ont pu être tirées du fait que l’armée israélienne, probablement pour des raisons idéologiques, ne détruit pas les ateliers de fabrication – dont les services de sécurité apprennent rapidement l’emplacement – au fur et à mesure qu’ils sont construits, mais attendent, au contraire, qu’une attaque soit déclenchée pour les bombarder.
L’accord n’a bien entendu rien fait pour résoudre les problèmes sous-jacents qui ont alimenté de nombreuses séries d’attaques contre Israël : les Arabes veulent expulser les juifs, c’est ce qu’ils ont fait dans les pays musulmans : ils ne pouvaient pas supporter la présence de juifs et de chrétiens – leur religion le leur interdit, et c’est la seule chose qu’ils savent faire.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
1000 bombes envoyées sur Israël, et la victoire serait que cela s’arrête grâce à la bonne volonté palestinoïde ou gazaouite (au choix)? Un accord de cessé le feu de plus et tout va bien ! ?
Franchement ce n’est pas sérieux. On ne pactise pas avec le diable, on l’élimine.
A ce rythme là, c’est pas demain la veille que le problème sera résolu.
Mais on sait cela depuis qu’Israël veut montrer que son éthique est extraordinairement supérieur au reste du monde…
Quelle honte de croire en l’opinion internationale.
Il y a un moment ou la force impose le respect; mais là on dirait une danse du ventre. Encore une, avant la prochaine salve de roquettes.
Faudrait peut-être songer à y mettre un terme; parce que là, cela ne fait plus vraiment sérieux…
Ce n’est pas parce qu’Israël parvient à éliminer la majeure partie de la menace que ceux qui se complaisent dans cette menace criminelle ne méritent pas un châtiment exemplaire.
Trop de faiblesse devant un ennemi impitoyable est une insulte à la justice.