Des centaines d’opposants à la réforme judiciaire ont créé un groupe appelé « Police des citoyens » pour prévenir la violence aux « points de friction ».
Environ 200 activistes israéliens se sont organisés dans un groupe WhatsApp, craignant des attaques contre d’autres manifestants anti-réforme.
« En raison de la situation difficile créée par les manifestations, nous établissons une garde civile, puisque Ben-Gvir peut aussi [sauf que Ben Gvir est ministre, élu, et eux ne sont rien]« , ont-ils déclaré, faisant référence à la récente promesse du Premier ministre Netanyahou au ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir, de le soutenir dans l’établissement d’une garde nationale sous le contrôle de son ministère », a rapporté Channel 12.
L’idée d’une garde nationale a été proposée pour la première fois par Naftali Bennett, alors Premier ministre, au cours du précédent gouvernement – mais çà, tous les médias ont été pressé de l’oublier, car à l’époque, ils ne l’ont pas critiqué. Ce qu’ils critiquent aujourd’hui, c’est que la garde nationale – qui est destinée à protéger les Israéliens contre les attaques des terroristes, soit dirigée par un ministre qu’ils ont réussi à faire passer pour un nazi ou presque.
« Face aux menaces des milices de Ben-Gvir, nous devons agir pour que nos manifestants se sentent en sécurité face à la terreur qui est imposée partout », ont déclaré les activistes. « L’idée est de couvrir le pays en équipes de quatre à cinq personnes qui seront disponibles à tout moment (par roulement, bien sûr) pour entrer en action afin de protéger les manifestants dans leur région. Notre objectif est de créer un groupe déterminé qui peut atteindre les points de friction des manifestations afin d’être présent et de prévenir la violence », a déclaré le groupe.
Mardi, Channel 12 a rapporté que trois hommes âgés de 17, 25 et 26 ans ont été arrêtés après avoir posté une vidéo sur les médias sociaux dans laquelle ils déclaraient leur intention de blesser des manifestants anti-réforme lors d’une manifestation à Jérusalem. Dans l’enregistrement, on les entend dire :
« On a des couteaux. On a des armes – nous sommes en route pour Jérusalem pour les tuer ».
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