Les principaux responsables de la coalition se sont réunis dimanche soir pour discuter de changements possibles à la réforme judiciaire.
- Une proposition du député du sionisme religieux Simcha Rothman, président de la commission de la constitution, du droit et de la justice de la Knesset, visant à assouplir la composition du comité de sélection des juges, est à l’étude.
- Les législateurs de la coalition et de l’opposition se sont empressés de rejeter cette proposition, selon Channel 12 News.
- Les députés de la coalition ont déclaré que le compromis de M. Rothman était « trop mou ».
- L’opposition a affirmé que, pour la première fois en Israël, il y aurait des juges nommés par le pouvoir politique [Israel247.org : comme dans la plupart des pays européens et les Etats-Unis]
Selon la proposition Rothman, le comité de sélection des juges passerait de neuf à onze membres et comprendrait :
- 3 ministres du gouvernement issus de 3 partis différents ;
- 3 députés de la coalition issus de trois partis différents ;
- 2 députés de l’opposition issus de deux partis différents ; et
- 3 juges de la Cour suprême, y compris le président de la Cour suprême.
- Les nominations nécessiteraient une majorité de 6 membres du comité.
Rothman a également proposé que la majorité comprenne le soutien d’au moins un député de l’opposition et d’un juge du comité pour les deux premiers postes vacants à la Cour suprême, pendant le mandat du gouvernement.
Les responsables de la coalition pourraient décider de se concentrer uniquement sur le projet de loi visant à modifier le comité de sélection des juges dans les semaines à venir, et de repousser les autres projets de loi après Pessah, mi-avril.
Remarque importante
Le fait que des juges soient inclus dans le comité de sélection des juges est très perturbant. Les membres du comité de sélection, les membres de la coalition, les députés à l’origine de la réforme, Rothman et Levin, le Premier ministre Netanyahou ont à ce point subi 30 ans de lavage de cerveau ? Ils sont dans l’errements et l’erreur.
Ce n’est pas la place d’un juge, d’aucun juge, dans aucune démocratie avancée que de décider de la nomination de juges ! Le juge a un rôle précis et étroit : appliquer les lois, et rien d’autre, strictement rien d’autre. Le reste est un recul complet par rapport à la séparation des pouvoirs, principe fondamental de la démocratie.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org