Les opposants au gouvernement de Netanyahou ont refusé de discuter d’un compromis de réforme judiciaire proposé par l’ancien ministre de la Justice Daniel Friedman, l’ancien chef du NSC Giora Island et l’avocat Yuval Albashan.
Selon Maariv, Friedman et Albashan voulaient présenter le plan au leader de l’opposition Yair Lapid, mais celui-ci n’a même pas voulu entamer un dialogue à ce sujet sans que Levin et Rothman n’arrêtent la réforme. Cette suicidaire et incohérence exigence d’arrêter la réforme à l’avance rend tout dialogue impossible et conduit à la poursuite du chaos, à une nouvelle baisse du shekel et à une aggravation des conséquences économiques de la crise.
Le plus terrible, c’est que le ministre Levin a qualifié le plan Friedman de « première proposition qui va au-delà des idées reçues ». Son bureau a déclaré que le ministre serait disposé à examiner ce projet, qui « va dans la bonne direction ». Cette déclaration a été faite après la rencontre de M. Levin avec Giora Island, qui s’est déroulée « dans une atmosphère positive ».
Autrement dit, l’instigateur du projet de réforme accepte de discuter d’un compromis à son modèle, et Lapid qui réclame un compromis refuse de l’examiner. Cela révèle que la réforme judiciaire n’est qu’un prétexte pour faire tomber Netanyahou. Lapid a goûté au pouvoir, il doit être amère de l’avoir perdu entre les mains de son ennemi politique historique, qui l’a repris.
L’ancien ministre de la Justice Gideon Saar, a déclaré qu’il comprenait pourquoi le ministre Levin et le chef de la commission législative Rothman étaient prêts à discuter du plan Friedman-Island.
« Il est facile de comprendre pourquoi ils l’apprécient : il y a la politisation de l’élection judiciaire, la limite élevée et extrême de la critique judiciaire [des lois] et la nature non contraignante de l’avis du conseiller juridique. J’ai du mal à comprendre pourquoi ils appellent cela un compromis. C’est la même maîtresse, mais dans un costume de Pourim », a écrit M. Saar sur Twitter.
En réalité, le compromis proposé contient des différences significatives.
- L’élection des juges ne devient possible qu’avec un compromis entre les trois groupes de la commission – la coalition, l’opposition et les trois représentants de la Cour suprême. Dans ce modèle, contrairement au modèle Levin-Rotman, la coalition n’a pas la majorité absolue pour élire les juges – elle dispose de 6 voix sur 11, alors qu’il en faut 8 pour élire un juge.
- Le compromis empêche la Cour suprême d’intervenir dans la promulgation des lois fondamentales (ce qui est toujours le cas aujourd’hui, et toutes les tentatives du BAGAT d’intervenir dans ce processus ont été impossibles).
- Et le modèle Friedman-Island rend difficile la réautorisation d’une loi qui a été annulée par la Cour suprême, puisqu’il demande 65 votes à la Knesset. Avec le modèle Levin-Rotman, 61 voix suffisent, c’est-à-dire la coalition la plus étroite.
Mais puisque Lapid refuse de s’asseoir à la table des négociations, il est scandaleux qu’il critique le fait que la coalition veuille avancer avec son projet.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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LAPID,il est juif,reste à voir,c(est lui le fouteur de merde
L’opposition organisée par le mauvais perdant Lapid refuse le dialogue car elle est d’ultragauche post-sioniste totalitaire.
Netanyahou a été élu démocratiquement qu’elle démocratie Lapid défend il ? Celle de rendre Israël un État laïque? De créer un autre Gaza au coeur d’Israël? Détruire l’économie d’Israël pour se venger de sa défaite électorale? En générale il veut mener le foyer national juif à sa perte avec l’aide de son ami Biden ceux qui le suivent qui n’ont que peu de judaicite en eux sont aussi coupables de complicité . D. Merci Netanyahou est au pouvoir pour mener le peuple juif vers sa destinée
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