Le système politique et l’ensemble du gouvernement sont en alerte dans l’attente du verdict de la Cour suprême sur les pétitions contre la nomination du président du parti Shas, Aryeh Deri, en tant que ministre du gouvernement, suite à sa condamnation et à ses aveux de crimes et suite à l’accord qu’il a conclu l’année dernière lorsqu’il a démissionné de la Knesset.
Les pétitionnaires demandent à la Haute Cour de justice d’empêcher la nomination de Deri en tant que ministre puisqu’il a commis des délits.
Ce matin mercredi, le ministre Ya’akov Margi a déclaré dans une interview sur Channel 2 :
« Je recommanderai au Conseil des Sages de la Torah que si Aryeh Deri n’est pas dans le gouvernement, il n’y a pas de gouvernement, c’est mon opinion. »
Il s’agit de la première menace significative de la part d’un membre important du Shas concernant la dissolution du gouvernement dans le cas où Deri ne serait pas nommé ministre.
Le ministre Margi a ajouté qu’à son avis, il n’y a pas de problème juridique avec la nomination du président de son parti au poste de ministre, même s’il a été condamné pour des crimes. Margi a également déclaré qu’il s’agissait d’un débat public et que le Premier ministre Benjamin Netanyahou était celui qui devait trancher la question. Margi a ajouté que Deri ne démissionnera pas, même en cas de décision de la Haute Cour, et que le Premier ministre Netanyahou devra décider de ce qu’il fait à ce sujet.
Hier, le membre de la Knesset Avraham Bezalel, du parti Shas, a « mis en garde » la Cour suprême et a déclaré dans une interview à la chaîne de la Knesset que « si la Haute Cour décide de disqualifier Deri, elle se tirera une balle dans la tête, à ce niveau précis. »
Le député Bezalel a déclaré que la Haute Cour comprend la situation sensible qui existe actuellement.
Les opposants à Netanyahou croisent les doigts, les autres retiennent leur souffle.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
Source : Now14.co.il
