Israël a libéré jeudi l’un de ses prisonniers arabes les plus anciens, après 40 ans d’emprisonnement.
Karim Younis a été libéré et est parti à Ra’anana, à environ 20 km au nord de Tel Aviv, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa. Sa famille n’aurait pas été immédiatement informée de sa libération.
En 1983, il a été reconnu coupable par Israël du meurtre du soldat israélien Avraham Bromberg, commis trois ans plus tôt sur le plateau du Golan, et condamné à la prison à vie. Cette peine a ensuite été réduite à 40 ans.
« Nous sommes prêts à offrir 40 années supplémentaires pour la liberté de notre peuple », a-t-il déclaré, toujours habité par la haine, après avoir été libéré.
Son cousin Maher Younis, qui a également été condamné pour le meurtre de Bromberg, devrait être libéré lui aussi.
Les forces de défense israéliennes ont fait une descente au domicile de sa famille dans la ville d’Ar’ara, dans le nord du pays, mercredi, selon Wafa.
Ils ont confisqué des drapeaux palestiniens et des bannières faisant la promotion du parti Fatah de Mahmoud Abbas, un parti classé organisation terroriste au Canada.
Plusieurs ministres se sont engagés à prendre des mesures plus sévères à l’égard des criminels et terroristes arabes, y compris ceux qui ont la citoyenneté israélienne.
Le ministre israélien de l’Intérieur, Aryeh Deri, a demandé mardi que Younis soit déchu de sa citoyenneté dans une lettre adressée au procureur général du pays, déclarant qu’une telle mesure « a une justification juridique dans les cas où des personnes utilisent leur citoyenneté israélienne pour nuire » à Israël et à ses citoyens.
Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a exigé la peine de mort pour les Arabes reconnus coupables d’avoir tué des Israéliens.
Il a ordonné aux autorités d’interdire les célébrations du terroriste à l’extérieur de la prison où Younis était détenu, ainsi que dans sa ville natale.
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