« A Ramallah, une série d’attaques inquiète le monde culturel palestinien. Plusieurs institutions et artistes palestiniens ont été la cible de menaces et d’agressions violentes. »
Ce titre alarmant du Monde daté du 29 décembre 2022 est suivi d’un reportage de Clothilde Mraffko, la correspondante du Monde à Jérusalem, qui discerne le « signe d’un raidissement conservateur en Cisjordanie occupée. » Sauf que les faits qu’elle signale se sont produits – et se produisent encore – à Ramallah ou Bethlehem, dans les territoires si mal contrôlés par l’Autorité palestinienne, et que cette fois, ce n’est donc pas Israël qui est en cause.
Depuis six mois, donc, un certain nombre de manifestations culturelles ont été la cible d’attaques, ou annulées du fait de menaces précises.
Mraffko cite l’artiste palestinien Jowan Safadi pour lequel « Il semble que, comme dans la plupart des pays arabes, une dictature violente et oppressive est en train de germer en Palestine occupée…*. Les Palestiniens et la scène culturelle vont devoir évoluer : soit faire avec, soit la défier. » A y regarder de plus près, explique-t-elle, les artistes et les centres culturels visés ont surtout en commun d’être les promoteurs d’une scène indépendante, critique, très politique. « Si la question LGBT sert de « bouc émissaire, ce sont des attaques contre des lieux qui promeuvent la liberté d’expression et le pluralisme. On a fait usage de la violence et la police n’a pas réagi ».
« Le droit palestinien garantit la liberté d’expression et d’opinion à tous les citoyens », défend sans rire Loay Irziqat, porte-parole de la police, qui indique avoir arrêté huit personnes, et proclame : « Nous devons trouver un équilibre entre la conservation des traditions et des coutumes au sein de la société palestinienne (…) et la préservation de l’ordre, de la sécurité et la protection de ces institutions. »
Le ministère de la Culture lui, est-on ne peut plus clair : protéger les événements culturels, bien sûr mais « dans la mesure où ils ne contreviennent pas à la loi et au contrat social ».
Bref, « Il semble que l’Autorité palestinienne n’a rien d’autre à proposer à son peuple, pour justifier son existence, que de jouer le rôle de gardien de la religion, de la famille et des normes sociales », accuse Jowan Safadi. En clair, le courant religieux, porté par l’influence grandissante des mouvements islamiques, se renforce aux dépens du courant plus libéral. Mais ne comptez pas sur Le Monde pour arriver à cette conclusion. Une fois encore, la faute en incombe à deux facteurs principaux :
- le premier, vous l’avez deviné, c’est « l’occupation».
- Et le second ? « Vous, les pays occidentaux, portez une grande responsabilité dans ce qui se passe » proclame la responsable d’un des théâtre, Si vous étiez réellement attachés à des voix différentes dans les nations arabes, à des voix qui portent des projets de libération, d’humanité, vous auriez aidé ces mouvements. Et la première chose que vous auriez faite aurait été de résoudre la question palestinienne. » Il fallait y penser.
© Michèle Mazel pour Israël 24 7.org
Michèle Mazel est diplômée de Sciences-Po et licenciée en Droit, et a été boursière Fullbright en science politique. Pendant plus de trente ans, elle a accompagné de par le monde son mari, le diplomate Zvi Mazel, qui fut notamment ambassadeur d’Israël en Egypte, en Roumanie et en Suède. Elle en a tiré la matière de nombreux ouvrages – thrillers et romans. Elle contribue régulièrement à plusieurs organes de presse.
Faut pas trop espérer à l’international. C’est du brouhaha interne aux palestinoïdes qui n’intéresse personne, parce que la liberté d’expression et l’art en général ne rapportent rien au politiquement correct et surtout ne permettent pas de diffamer Israël !
Faut pas chercher plus loin et tant pis pour les bonnes volontés…
L’islam et les arriérés font bon ménage.
Le « Monde » devrait comprendre que pour « résoudre la question palestinienne » il suffirait que les arabes acceptent d’être une minorité paisible, s’abstenant de toute violence, comme l’ont été les juifs en terre arabe pendant des siècles.
Après tout, il existe 22 pays arabes ou les arabes sont souverains et ou les minorités ne disposent d’aucun droit d’aucune sorte.