Trois manifestants du quartier Moshav Hermanit de Haïfa ont été arrêtés par la police pour avoir arboré un drapeau palestinien. Selon le service de presse de la police, la seule violation commise par les militants est qu’ils ont déployé le drapeau de l’Autorité palestinienne et ont refusé de le retirer à la demande de la police. L’un d’eux est un résident de Haïfa, âgé de 67 ans, et les deux autres sont un jeune de 20 ans de Haïfa et un jeune de 30 ans de Barkan.
La pratique consistant à détenir des personnes pour avoir utilisé des drapeaux palestiniens lors de manifestations a été déclarée illégale à plusieurs reprises et viole la liberté d’expression. Selon la Cour suprême, la police n’a le droit de restreindre la liberté d’expression que dans les situations de « menace imminente de perturbation grave de l’ordre public ».
- En septembre, en réponse à un autre appel de l’Association des droits civils, le conseiller juridique du gouvernement, Gali Baharav-Miara, a réaffirmé que la pratique constante de la police consistant à lutter contre le déploiement de drapeaux palestiniens lors des manifestations est illégale, mais que dans des « cas spécifiques », compte tenu de la menace de « graves atteintes à l’ordre public », la police peut arracher et emporter les drapeaux.
- Le 7 novembre, la Cour suprême a rejeté l’appel de l’Association des droits civils, Baharav-Miara s’étant engagée à apporter des éclaircissements sur la question à l’attention de la police devant le tribunal.
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