14 heures se sont écoulées depuis le double attentat de Jérusalem au cours duquel Aryeh Shechopak, âgé de 15 ans, a été assassiné, et qu’une autre personne est entre la vie et la mort à l’hôpital.
L’établissement sécuritaire ne sait toujours pas qui a perpétré l’attaque ni à quelle organisation il appartient. Ceci a été rapporté dans l’édition principale de Kan 11 ce jeudi matin. Le manque d’information souligne l’échec des services de renseignement dans l’attaque, puisqu’elle n’est pas le fait d’un « loup solitaire », mais a été planifiée par une équipe qui a apparemment de l’expérience dans la préparation d’explosifs.
Selon Ynet, l’hypothèse qui prévaut ce jeudi est que les terroristes sont des résidents de Jérusalem-Est. Il est possible que la cellule terroriste soit sortie d’un des quartiers de l’est de la ville, en réaction aux incitations à la haine diffusée par les dirigeants arabes, affirmant que les juifs « prennent d’assaut » la mosquée al Aqsa, construite sur le Mont du Temple pour oublier sa prééminence, des émeutes à Hébron samedi ou des attaques à Sichem lors de l’entrée de centaines de fidèles juifs au Tombeau de Joseph.
Les médias rapportent qu’il n’y a apparemment pas eu d’avertissement avant l’attaque, mais des évaluations vagues d’un plan d’action possible au moyen d’engins explosifs.
La chasse aux terroristes a commencé
Les FDI sont entrées dans Beit Iksa, un village arabe situé entre le quartier de Ramot et Mebasheret Zion, et ont examiné des caméras de sécurité afin de vérifier si le village était utilisé comme voie de fuite pour les terroristes.
L’organisation responsable et le niveau de préparation des terroristes ne sont pas encore élucidés, mais les responsables de la sécurité sont confiants et ont déclaré que « tôt ou tard – nous arriverons aux terroristes. »
Il semble que l’attaque ait été soigneusement planifiée et dirigée par des terroristes aguerris, même si l’on ignore s’ils viennent de Gaza ou de Judée et Samarie.
Des sources dans le système de sécurité ont déclaré que si Gaza est responsable, il y aura un prix à payer.
L’enquête sur l’attaque se poursuit donc, en mettant l’accent sur le niveau de renseignement – activation d’agents, de caméras de sécurité et d’autres outils technologiques. Des documents provenant des scènes des attaques ont été remis à la police, mais aucune personne suspecte liée à l’attaque et pouvant être désignée comme étant derrière les explosions n’est visible pour l’instant.
- Dans la première explosion qui s’est produite à l’entrée de la ville, on estime que le suspect est arrivé sur un vélo électrique, a placé un engin explosif qui était caché dans un sac, a été activé à distance et a explosé. La bombe était équipée de clous et de billes d’acier pour faire un maximum de dégâts.
- Dans la deuxième attaque, une bombe a explosé à un arrêt de bus au carrefour de Ramot.
- Selon un responsable de la police, les charges contenaient beaucoup d’explosifs et ont apparemment été activées à distance par des téléphones portables, à une demi-heure d’intervalle.
- Les deux charges étaient similaires et de la même taille, la première était cachée derrière une clôture et la seconde derrière un abris.
« Nous disposions d’informations de renseignement pour ce type d’incident à Jérusalem, mais pas ciblées et détaillées sur cette attaque spécifique », a déclaré la police.
Sans attendre, un hacker iranien a piraté les serveurs de la capitale et a publié en ligne une vidéo de l’attentat, et une organisation salafiste et jihadiste appelée Jaysh al-Islam, a utilisé les attaques pour diffuser une vidéo sur la façon de fabriquer un explosif.
47 personnes ont été blessées en plus de la personne assassinée, l’une d’entre elles étant dans un état critique et deux autres dans un état grave.
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