Les députés de ce parti, qui se trouve à l’extrémité du spectre politique – aucun parti n’est plus à gauche que lui, d’où le qualificatif correct « d’extrême gauche », ont suscité la controverse l’année dernière en raison d’un certain nombre de commentaires publics qui ont choqué jusque son minuscule électorat.
En voici quelques exemples – les médias n’expliquant pas les raisons de leur échec parce qu’ils sont en phase, ou pas très loin, de leurs positions. Ils expliquent pourquoi les électeurs on tourné le dos à ce parti :
- Le député Yair Golan a qualifié les pionniers de « sous-hommes » et les a comparés aux nazis.
- Il a également réprimandé publiquement un lycéen qui a suggéré que les politiques antiterroristes d’Israël étaient trop laxistes, qualifiant le lycéen de « menace pour la société ».
- En mai dernier, le projet d’inclure un survol d’Hébron, en Samarie, dans le spectacle aérien annuel organisé par Israël à l’occasion de la fête de l’indépendance, a suscité la colère des Arabes et des Israéliens d’extrême gauche.
Mossi Raz, député du Meretz, qui faisait partie de la coalition au pouvoir, l’a qualifié de « démonstration provocante de force et de supériorité ». - La députée arabo-israélienne Ghaida Rinawie Zoabi, dont la démission du gouvernement avait entraîné la chute de la coalition Bennett-Lapid, a fait de multiples commentaires aux médias suggérant qu’elle ne s’identifie pas à l’État d’Israël, notamment qu’elle ne « connaît pas les paroles de l’hymne national israélien ».
- Selon un rapport de Channel 14, le ministre de la Santé sortant, Nitzan Horowitz, lui aussi du Meretz, a fait circuler un projet de proposition instituant plusieurs politiques radicales, appelant à un financement public des opérations de changement de sexe, y compris des opérations gratuites d’ablation des seins pour les mineurs avec le consentement de leurs parents. Le ministère de la Santé n’a pas démenti le rapport.
- Le même projet proposait également d’autoriser le changement de sexe dans le registre de la population (et par conséquent la modification de la carte d’identité) sur la seule base d’une déclaration, sans avoir subi la procédure médicale ou chirurgicale permettant de changer réellement de sexe. À première vue, cela semblait permettre à tout homme israélien d’informer le ministère de l’Intérieur qu’il est maintenant elle, ou qu’elle est lui, comme c’est le cas dans les Etats progressistes américains.
- Le vice-ministre de l’économie, Yair Golan, candidat à la présidence du Meretz déclarait en août 2022 que Tsahal s’est transformé d’une armée de protection en « une armée d’occupation » : « Je connais très bien la réalité de l’occupation, j’étais au commandement de la Judée et de la Samarie »
Ses propos ont choqué jusque dans son propre camp. En réponse aux déclarations de l’ancien général, le membre Meretz de la Knesset Mossi Raz s’est étonné et a déclaré : « Je n’appelle pas l’armée une armée d’occupation ».
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Excellent rappel. Il ne faut pas oublier ce qu’ils disent et ce qu’ils font. Et se souvenir de ceux qui les ont considéré comme des « alliés convenables » et leur ont fourni des postes de Ministre ( où l’on imagine tout le mal fait et le temps qu’il faudra pour remettre les choses d’aplomb)
Il n’y a pas de « procédure médicale ou chirurgicale permettant de changer réellement de sexe » – il n’y que des procédures qui modifient plus ou moins les attributs physiques correspondant à votre sexe, celui-ci étant déterminé une fois pour toutes par vos chromosomes. Le reste est de la poudre aux yeux, et ne trompe personne.
Sans regret