Dans trois messages publiés sur sa page Facebook officielle, la principale faction du Fatah, dirigée par le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a approuvé et loué le terroriste et son attentat perpétré samedi soir à Jérusalem.
Le Fatah a également encouragé d’autres attaques, exhortant les Arabes à « économiser vos balles et à les utiliser contre l’occupation » dans son message du 14 août 2022 sur la page Facebook officielle du Fatah – et Facebook n’a pas trouvé cela contraire à ses règles de communauté.
Le texte dit :
« Louange à celui dont le fusil ne parle que contre son ennemi. Vive l’unité de notre peuple et vive le héros libre.
Louange à celui dont la muselière du fusil parle, notre peuple combattra l’occupation par toutes sortes de résistance.
Gardez vos balles et utilisez-les contre l’occupation, seulement l’occupation !!! »
Le terroriste Amir Sidawi, qui s’est rendu à la police israélienne, a blessé huit personnes dont une femme enceinte de 35 ans qui a été grièvement blessée. Elle a dû subir une césarienne d’urgence, et dimanche, plusieurs médias indiquaient que son bébé était décédé.
L’ambassadeur américain Tom Nides a indiqué sur Twitter qu’il était « profondément attristé de confirmer que des Américains ont été blessés » dans l’attaque. Deux heures plus tôt, il avait condamné l’attaque. Mais il n’a pas dit un mot contre Mahmoud Abbas, ni contre Facebook, pour ces appels à tuer d’autres juifs.
Ces messages publiés sur Facebook sont bien entendu contraire à leurs règles de communauté, et nous avons tous été bloqués pour moins que ça sur leur plateforme. Surtout, ils sont en violation de la loi israélienne antiterroriste et il serait temps que les dirigeants du Fatah responsables, ainsi que les responsables de Facebook basés en Israël, fassent l’objet d’une enquête de police pour promotion du terrorisme et soient sanctionnés. Généralement, Facebook s’en sort avec leurs excuses, leur engagement qu’ils seront plus vigilants à l’avenir, et des remontrances, d’où l’arrogance de leur attitude générale – monopole oblige. Les responsables du Fatah, eux, bénéficient du soutien des médias et de la complicité de la gauche internationale : ils sont des victimes, donc ils ne peuvent pas faire le mal.
Suite à une plainte déposée par Palestinian Media Watch, la police israélienne a cependant ouvert une enquête criminelle contre Facebook Israël pour incitation au terrorisme, mais aucun résultat n’a encore été publié, et je vous encourage à modérer vos espoirs de sanction.
Mahmoud Abbas parle de « soulèvement/résistance pacifique » et « soulèvement/résistance populaire » pour désigner aussi bien les protestations pacifiques que les attaques terroristes. Alors les médias emploient les mêmes expressions, et s’ils ne peuvent pas faire autrement que de parler d’attentat terroriste, ils mettent l’expression entourée apostrophes, et précisent « selon Israël »… ce n’est pas joli joli, moralement, mais qui dit que les journalistes ont une morale ?
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Source : https://www.jewishpress.com
Révoltant, et pour la France complice, choquant. Je me demande comment la France a fait sous la IVème République, pour être pro israélienne. Certes, De Gaulle a fait du mal par la suite, mais cela n’explique pas tout du revirement total de tant d’institutions, média, experts, « influenceurs » et autres.
La propagande, le matraquage systématique d’une presse littéralement ‘kidnappée’ au même moment où la télévision s’installait dans tous les foyers. Quand on se souvient de L’Intransigeant, par exemple, journal d’extrême gauche de l’époque qui titrait en 1948 « Les Arabes envahissent la Palestine [c’est à dire la terre des Juifs, l’actuel Israël], débarquement égyptien à Gaza » on réalise que le lavage de cerveaux avait été conçu et préparé dès la fin de WWII.