Craignant une attaque terroriste imminente au début du mois d’août, Israël a décrété quatre jours de restrictions et la fermeture des communautés israéliennes le long de la frontière de Gaza.
- Le 5 août, Israël a pris l’initiative. Il a frappé, de manière préventive, les centres et les dirigeants du Jihad islamique arabe (JIP) à Gaza. Une première. Les antisionistes ne décolèrent pas.
- Les attaques de Gaza ont été planifiées par Tayseer al-Jabari, commandant de l’aile nord du Jihad islamique à Gaza.
L’armée de l’air israélienne a frappé l’appartement d’Al-Jabari dans la tour Palestine, au cœur de la ville de Gaza.
L’attaque a tué Al-Jabari et plusieurs autres commandants du Jihad islamique. - Plus tard dans la campagne, les jets israéliens ont tué l’homologue d’Al-Jabari dans le sud de Gaza, Khaled Mansour.
1 – Israël a réussi à surprendre le Jihad islamique, qui ne s’attendait pas à cette attaque
- Le Jihad islamique cherchait à changer les règles du jeu, et à créer un nouveau paradigme : l’arrestation par les FDI de ses responsables en Judée Samarie, rencontrerait le feu de leurs flammes le long de la frontière de Gaza : ils ont échoué.
- Ils ont cherché à créer un précédent dans lequel toute atteinte à ses dirigeants en Judée Samarie, toute arrestation, toute mise en danger de la vie des prisonniers de sécurité en grève de la faim dans les prisons israéliennes déclencherait une escalade à la frontière de Gaza : ils ont échoué.
2 – L’Iran soutien le Jihad islamique, la victoire rapide et décisive d’Israël est ressentie à Téhéran comme un cuisant revers
- Désormais, l’Iran apparaît comme vulnérable auprès de ses ennemis régionaux.
- Le mandataire de l’Iran à Gaza a été facilement mis en déroute, ce qui soulève des questions sur la préparation militaire d’autres mandataires, comme le Hezbollah au Liban.
- Le Jihad islamique a baptisé l’affrontement militaire avec Israël « Unification des fronts », tentant ainsi de déclencher d’autres conflits et de faire entrer le Hamas dans les combats. Il a échoué.
- L’échec tragique des nombreuses roquettes du Jihad islamique qui ont entraîné la mort de nombreux civils de Gaza, y compris des enfants, a ébranlé le soutien du Jihad islamique et donc de l’Iran auprès de la population de Gaza.
3 – Les Palestiniens n’ont pas réussi à susciter la sympathie internationale
- Il n’y a pratiquement pas eu d’opposition internationale à Israël cette fois-ci, à part les médias bien entendu.
- L’Union européenne, c’est une première encore, a officiellement dénoncé les morts de civils arabes sous les bombes du Jihad islamique. Dans leur déclaration, les Européens auraient pu préciser qu’il s’agissait de roquettes qui ont atterri accidentellement à l’intérieur de la bande de Gaza. Au lieu de cela, ils ont parlé de « tirs aveugles », suggérant l’absence de précaution du Jihad islamique.
- Les pays musulmans renforcent constamment leurs liens avec Israël dans la prolongation des Accords Abraham du président Trump – l’Arabie saoudite vient d’ouvrir son espace aérien aux lignes régulières de et vers Tel Aviv, ce qui, pour les Arabes de l’Autorité palestinienne considèrent les accords comme une trahison de leur cause.
- Et ne perdons pas de vue que Joe Biden n’a pas pu tenir sa promesse d’ouverture d’un consulat palestinien à Jérusalem : le gouvernement Bennet n’a rien lâché.
4 – Israël a remporté une victoire médiatique
- Le ministère israélien des Affaires étrangères est toujours aussi incapable de défendre l’image d’Israël à l’étranger. Sa capacité à convaincre, sa Hasbarah (relation publique) est aussi convaincante que les arguments d’un vendeur de voitures d’occasion dont les compteurs ont été ramenés à zéro.
- Tsahal en revanche a répondu instantanément aux accusations qu’il aurait tué des enfants et des civils lors d’une frappe aérienne, en montrant, images, dessins, vidéos et photos à l’appui sur leur compte Twitter qu’ils avaient été tués par une roquette du Jihad islamique. Bild a immédiatement accusé les Arabes. Le New York Times aussi.
- En réaction, les dirigeants militants du Hamas à Gaza ont imposé de nouvelles restrictions radicales aux journalistes sur place.
Nommément, ils ont reçu l’ordre dorénavant de ne plus jamais faire de reportage sur les habitants de Gaza tués par des roquettes palestiniennes retombées dans la bande, de ne plus évoquer les capacités militaires des groupes armés, et ont reçu l’ordre de rendre Israël responsable de la récente escalade.
Ce n’est qu’à l’issue de l’intervention de l’Association de la presse étrangère, qui représente les médias internationaux, dont Associated Press, que les directives ont été annulées par les autorités de Gaza.
5 – Le Hamas est resté en retrait
- Le Hamas avait plusieurs bonnes raisons de rester en dehors du conflit, mais plus les jours passant, plus la pression aurait été insoutenable pour eux. Israël les a aidé avec une intervention extrêmement rapide.
- Le Hamas est l’organisation souveraine et la plus importante à Gaza et ne veut pas que le Jihad islamique, son rival politique, gagne des points dans la rue palestinienne. Israël préfère un ennemi à tête unique et qu’il connaît que deux qui se font surenchère dans la violence.
6 – Les FDI ont réussi leur mission
- Tsahal a réussi à empêcher le Hamas d’entrer dans le combat,
- Il a augmenté la pression militaire sur le Jihad islamique jusqu’à ce qu’il accepte le cessez-le-feu décidé par l’échelon politique israélien.
Cette décision est à mon sens une erreur, Israël aurait dû écraser plus profondément le Jihad islamique et détruire une quantité plus importante de ses rampes de lancement de roquettes, mais ce n’était pas du ressort de Tsahal que de prendre cette décision politique. Le gouvernement Lapid a décidé, Tsahal a délivré. - Lapid a refusé de céder aux pressions et a refusé d’interdire la visite au Mont du Temple pour la fête de Tisha B’Av, Tsahal s’est préparé à faire face à des flambées de violence sur le Mont du Temple, et a maintenu le calme.
- Jérusalem-Est, le secteur arabe israélien et les villes mixtes n’ont pas bougé.
- Le commandant nord du Jihad islamique, Taysir Mahmoud al-Jabari, a été tué par les FDI.
- Le commandant sud du Jihad islamique, Khaled Saeed Mansour, tué par les FDI.
- Le commandant du Jihad islamique Rafat Salah al-Zimili, tué par les FDI.
- Le commandant du Jihad islamique Salameh Abed, tué par les FDI
- Le commandant du Jihad islamique Ziad Ahmed al-Mudallal, tué par Tsahal.
- Le militant du Jihad islamique Fadal Za’rab, tué par Tsahal.
- Mohammed Hassan al-Bayouk, militant du Jihad islamique, tué par Tsahal.
- Mohammed Nasrallah, militant du Jihad islamique, tué par les FDI
- Yousef Qaddoum, militant du Jihad islamique, tué par les FDI
- Ahmed Azzam, militant du Jihad islamique, tué par les FDI
- Osama al-Souri, militant du Jihad islamique, tué par les FDI
- Tamim Hijazi, militant du Jihad islamique, tué par les FDI
- En tout, Tsahal a éliminé 24 combattants du groupe terroriste djihadiste.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Et bien entendu le journal L’imMonde s’est illustré dans un éditorial mensonger et odieux à l’égard d’Israël.
Le lien s’il vous plait ?
5 commandants et une petite vingtaine de militants du jihad islamique éliminés;
après avoir subi plus de 1000 roquettes sur le territoire Israélien: cela ne ressemble pas à une victoire éclatante !
Comme dirait l’autre : tout est relatif !
Comme quoi c’est selon l’angle de vue, hum !
Je me demandais si ces postes vacants allaient attirer beaucoup de vocations. Il y a pas mal d’accidents du travail. Martyr, c’est pourrir un peu !
Blups (ou B+), vous méritez mieux qu’un B !
Bravo !