Israël n’a pas accepté de libérer un seul des prisonniers dont il a été question avec l’Égypte. L’Égypte a demandé un dialogue sur cette question, et nous l’autoriserons », indiquent les sources.
Des sources diplomatiques de haut niveau ont déclaré à un groupe de journalistes que l’opération Breaking Dawn avait atteint ses objectifs, mais que si le Hamas avait contribué à obtenir un cessez-le-feu, il n’avait pas empêché le Djihad islamique de tirer des roquettes en direction des civils israéliens.
« La bonne nouvelle est que le Hamas ne s’est pas impliqué, et a même été un partenaire dans les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu, mais il n’a pas tenté d’empêcher le conflit », ont déclaré les sources. « L’attente automatique que le Hamas parvienne à mettre un couvercle sur la marmite ne s’est pas concrétisée. D’autre part, ils ne se sont pas joints à la bataille. »
« La situation dans la bande de Gaza est très complexe. Il y a deux millions d’habitants là-bas dans une situation financière difficile, et les choses bouillonnent. Nous agissons là-bas de manière très sage. Nous voulons parvenir à un accord global qui permettra de ramener chez eux les personnes capturées et disparues. »
« Nous ne sommes pas entrés dans cette affaire par choix. La tension avec le Jihad islamique a commencé il y a deux semaines, lorsque deux commandants régionaux ont été identifiés comme ayant augmenté leurs activités et cela nous a perturbés. Nous n’avions pas estimé que l’arrestation d’un des commandants de l’organisation en Judée et Samarie serait ce qui déclencherait une opération. »
Selon les sources, « ce qui nous a permis de mener cette opération, c’est qu’il était entendu qu’elle serait dirigée uniquement contre le Jihad islamique, sans impliquer le Hamas. Nous savions qu’il fallait se préparer à un niveau très élevé, de sorte que le conflit ne concernerait que cette organisation. »
Lorsqu’on leur a demandé si l’opération avait changé les relations d’Israël avec le Hamas, les sources ont répondu : « Les politiques n’ont pas changé. Nous n’avons aucun lien direct avec le Hamas – seulement par l’intermédiaire de courtiers. Le fait de comprendre que le Hamas n’est pas intéressé par un nouveau conflit a été un facteur très important dans la prise de décision. Nous sommes très heureux qu’ils ne se soient pas impliqués dans les combats, mais nous nous attendions à ce qu’ils gouvernent la bande et ne permettent pas au Jihad islamique de faire ce qu’il veut. »
« La raison pour laquelle il n’a pas été nécessaire de réunir le Cabinet est que l’évaluation de la situation était que nous ne mènerions pas une guerre totale, et c’est effectivement ce qui s’est passé. Le Cabinet a été réuni samedi soir, et tout a été mis sur la table. Il n’y a eu aucune plainte lors de la réunion sur le fait que le Cabinet n’a pas été convoqué plus tôt. »
Concernant le prix qu’Israël a accepté de payer en échange d’un cessez-le-feu, les sources soulignent : « Israël n’a pas accepté de libérer un seul des prisonniers dont il a été question avec l’Égypte. Ils ont demandé qu’il y ait un dialogue sur la question, et nous l’autoriserons. »
Dans le même temps, elles ont souligné qu’il n’y aura pas de libération anticipée des commandants du Jihad islamique arrêtés ces dernières semaines, et qu’il n’y a pas eu d’accord pour le faire, que ce soit directement ou indirectement.
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Source : Israelnationalnews
