Le bloc de Netanyahu a décidé de voter la loi de dissolution de la Knesset dès mercredi prochain, bien que Nir Orbach ait demandé un délai et n’ait pas encore promis de le soutenir.
La correspondante parlementaire de Kan radio rapporte que l’opposition espère toujours « convaincre » Orbach avant mercredi, et si cela ne fonctionne pas, la loi sera retirée du vote à la dernière minute.
Il n’y aura pas de vote sur la loi sur la juridiction de Judée Samarie cette semaine. Si la loi n’est pas adoptée dans les dix prochains jours, le gouvernement tombera – mais plus l’odeur des élections est forte dans l’air, moins il est probable que la loi soit adoptée avant le 30 juin – date à laquelle la loi temporaire prolongée tous les cinq ans ne sera plus en vigueur.
Les chefs de faction de la coalition exigent que Bennett soumette au vote une loi interdisant de confier la formation d’un gouvernement à un député (Netanyahu) accusé de délits criminels. Cela ne passera évidemment pas, mais le proposer est purement scandaleux pour des législateurs, car c’est faire d’une simple accusation une condamnation. Si cette loi était adoptée, la loi n’entrerait en vigueur qu’après la sixième élection. Après la cinquième, Netanyahou pourra toujours revendiquer le poste de Premier ministre – mais s’il ne parvient pas à former à nouveau une coalition, ces élections seront les dernières pour lui.
La « loi Netanyahou » pourrait passer même en l’absence de majorité dans la coalition au pouvoir – car elle sera soutenue par la partie arabe de l’opposition. Cependant, Bennet hésite – selon Amit Segal (Hadashot 12), il a expliqué aux partenaires de la coalition qu’un tel vote serait le dernier pour le gouvernement actuel, qu’il « aliénerait définitivement » Orbach, et, éventuellement, l’opposante de principe à la loi, Ayelet Shaked.
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