Le parti « Kahol-Lavan » (Bleu-Blanc) de Beni Gantz accuse le Likoud de comportement anti-étatique à des fins de politique politicienne.
Le ministre de la Défense Beni Ganz devait s’envoler vers l’Inde pour une visite importante, au cours de laquelle un nouvel accord de coopération militaire entre Israël et l’Inde devrait être signé. Il s’agit d’un important contrat d’armement. Une rencontre avec le Premier ministre Narendra Modi est également prévue. Mais à cause du Likoud, il ne peut pas partir.
Le ministre de la Défense ne peut pas quitter le pays car le Likoud n’accepte pas de compenser l’absence de Gantz au parlement en retirant le vote de son député lors de l’approbation des lois à la Knesset.
Étant donné que la coalition ne dispose que de 60 voix, aucun de ses députés ne peut quitter le pays. En particulier, pour le vote d’une loi aussi fondamentale que l’extension de la juridiction d’Israël en Judée et Samarie. Qui sera votée lundi prochain.
Si Gantz ne peut pas partir, la visite devra être reportée au milieu de la semaine prochaine.
« Le Likoud a décidé qu’il était en opposition avec l’État d’Israël. Les tentatives d’empêcher le ministre de la Défense de se rendre en Inde sont préjudiciables à Israël et à nos relations avec l’un des États les plus influents du monde », a déclaré Beni Gantz.
Le Likoud lui a répondu :
« Celui dont le gouvernement s’appuie sur les terroristes ne devrait pas se plaindre de l’opposition ».
Cette intégrité n’a pas empêché le Likoud d’accepter d’équilibrer le départ de la responsable de la société d’amitié israélo-grecque Shirley Pinto vers la Grèce. En accord avec la coalition, le député du Likoud Keren Barak ne prendra pas part au vote jusqu’à son retour.
Mais le Likoud a d’autres comptes à régler avec Beni Gantz.
Après ce mini drame de plus, le ministre de la Défense Gantz a atterri en Inde jeudi matin Il devrait rencontrer le ministre indien de la Défense dans la matinée.
En ce qui concerne la tentation bien naturelle de craindre que la décision du Likoud aura des conséquences négatives pour l’image d’Israël à l’étranger, notamment en Inde, n’oublions pas qu’entre politiciens, on se comprend parfaitement, et que les homologues Indiens ne sont ni exemplaires, ni étrangers aux coups bas : ce qui choque le citoyen moyen est le quotidien banal de tous les politiciens du monde.
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