Ilana Saporta-Hania, 65 ans, est la femme qui a envoyé des lettres de menaces de mort contenant des balles au Premier ministre et à sa famille, en disant que ces balles finiraient dans l’estomac des membres de la famille si Bennett ne quittait pas son poste.
Les lettres ont été imprimées sur une imprimante, mais les enveloppes ont été signées avec un stylo. Un examen graphologique a estimé que l’écriture appartenait à la retraitée, malgré le fait qu’elle ait refusé d’avouer.
L’accusation comprend : menaces contre le Premier ministre Naftali Bennett et sa famille. Saporta est également accusée de posséder des armes illégales. Malgré les premiers soupçons qui pesaient sur elle, elle ne sera pas accusée de conspiration en vue de commettre des activités terroristes.
L’acte d’accusation a été présenté au tribunal de Kfar Saba.
« La défenderesse a décidé de menacer le Premier ministre de le tuer, ainsi que sa femme Gilat Bennet et son fils, s’il ne démissionnait pas », indique l’acte d’accusation. « Du 3.4.22 au 11.4.22, par étapes, la défenderesse a préparé deux lettres d’extorsion avec menaces. »
- Dans la première lettre, elle a préparé une enveloppe adressée à Gilat Bennett au collège où elle travaille de temps en temps, à l’intérieur de laquelle se trouvait une cartouche de 5,56 mm.
- La deuxième lettre était une enveloppe adressée au Premier ministre et à sa famille à Ra’anana, avec également une balle à l’intérieur.
« Pendant la préparation des deux lettres, l’accusée a utilisé des gants pour éviter de laisser des empreintes digitales. Il y a des images de la caméra de sécurité à l’endroit où elle a imprimé les lettres. Le bureau du procureur a demandé une prolongation de sa détention en attendant la fin du procès.
Il s’agit là d’un cas dramatique, un cas d’école. La haine de cette retraitée est si forte, plus forte que la raison, que cette femme, qui concrètement était incapable de mener à bien ses menaces, a ruiné sa fin de vie, toute seule, sans l’aide de personne, pour aucun bénéfice. La seule excuse pour expliquer son geste stupide, irrationnel et aberrant, serait qu’elle n’ait pas toute sa tête. Les informations disponibles ne semblent pas aller dans cette direction.
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