Jeudi, la Cour suprême d’Israël a approuvé la construction de nouvelles implantations juives dans la ville d’Hébron. La municipalité palestinienne et l’ONG antisioniste La Paix Maintenant avaient déposé un recours contre le projet, il a été rejeté par la haute cour.
Le recours faisait valoir que le permis accordé pour le projet dépassait le plan de construction de la vieille ville d’Hébron et que l’administration civile du ministère de la Défense avait outrepassé ses pouvoirs en le faisant adopter.
Une fois terminé, le nouveau quartier juif situé au cœur de la vieille ville comprendra 31 immeubles résidentiels, dont un bâtiment de six étages qui devrait mesurer 24 mètres de haut.
Cependant, le plan d’urbanisme de la vieille ville d’Hébron limite la construction à des bâtiments de deux étages d’une hauteur maximale de neuf mètres.
La Paix Maintenant a déclaré après avoir perdu son procès, que
« la construction d’une nouvelle implantation au cœur d’Hébron cause un énorme préjudice à Israël et s’oppose aux valeurs fondamentales du gouvernement. Après la décision de la Cour suprême de ne pas s’impliquer, le gouvernement doit agir immédiatement pour arrêter cette construction désastreuse avant qu’elle ne soit terminée ».
Hébron abrite environ 160 000 Palestiniens et quelque 500 israéliens, qui subissent l’apartheid arabe et sont parqués dans des enclaves juives fortement protégées des attaques terroristes par les troupes israéliennes.
Les implantations israéliennes dans les territoires palestiniens sont légales au regard du droit international.
Un rarissime procès dans un Etat étranger a eu à traiter de la légalité de l’occupation israélienne et arabe. Il s’agissait de la France. Le procès en Appel devant le tribunal de Versailles opposait l’OLP qui reprochait à Alstom d’avoir illégalement construit le tramway de Jérusalem sur des Territoires illégalement occupés. La Cour statua que les Territoires étaient en effet occupés par Israël, mais en toute légalité, et que, par contre, ni l’OLP, ni le Fatah ou l’Autorité palestinienne n’avaient le moindre droit, au regard du droit international, sur la région.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org