Les tensions déclenchées par les Arabes vendredi et samedi au Mont du Temple, dans la capitale juive, ont suscité la colère de la Jordanie et les efforts de médiation des États-Unis.
Depuis vendredi, Al Aqsa – construit sur les vestiges des deux temples juifs conformément à une tradition islamique de remplacement et effacement du passé et de l’histoire des peuples envahis – a été le théâtre d’affrontements entre les lanceurs de pierres palestiniens et la police anti-émeute israélienne. Ceci est désormais largement établi, documenté et connu.
Les émeutiers palestiniens cherchaient à perturber la prière des juifs – et des musulmans – à des fins politiques, et à empêcher les visites des Juifs, qui célèbrent actuellement Pessah.
Les tensions compliquent toujours les liens sécuritaires d’Israël avec la Jordanie, qui est le gardien d’Al Aqsa, et c’est un des buts visés par les émeutiers.
De fait, le roi Abdallah de Jordanie a déclaré au Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, que la politique israélienne d’Al Aqsa « compromet sérieusement » les chances de faire la paix avec les Palestiniens, selon Amman. La Jordanie a également convoqué l’ambassadeur intérimaire d’Israël pour une réprimande.
La police israélienne et les réseaux sociaux avaient pourtant montré des images indiquant que les activistes d’Al Aqsa ont stocké à l’avance des pierres à l’intérieur de la mosquée pour attaquer les juifs et la police, pas pour réparer les sols couverts de tapis.
Intensifiant la rhétorique, le Premier ministre jordanien Bisher al-Khasawneh a déclaré au Parlement, en une invention d’une réalité alternative qui ignore la chronologie des faits :
« Je dois féliciter (…) ceux qui jettent leurs pierres sur tous ces sionistes qui profanent la mosquée Al Aqsa avec la protection du gouvernement d’occupation israélien. »
De plus, plusieurs passagers ont été blessés lorsque des bus israéliens qu’ils empruntaient pour se rendre dans la vieille ville de Jérusalem, ont été lapidés par des Palestiniens dimanche.
En réaction, le Premier ministre Bennet a haussé le ton et admonesté la Jordanie :
« Je considère avec gravité les déclarations blâmant Israël pour la violence dont nous sommes victimes. Certains encouragent les jets de pierres, et encouragent les jets de pierres et le recours à la violence contre les citoyens de l’État d’Israël« , a déclaré le Premier ministre israélien Naftali Bennett dans une vidéo publiée après les propos télévisés d’al-Khasawneh.
« C’est inacceptable pour nous. Cela sert de récompense aux incitateurs, principalement le Hamas, qui tentent d’allumer la violence ici à Jérusalem », a-t-il ajouté.
Nous ne permettrons pas que cela se produise.
L’État d’Israël continuera à pourvoir et à sauvegarder la dignité de chacun d’entre nous, à permettre à tous de célébrer à Jérusalem, et – surtout – nos forces continueront à assurer la sécurité des citoyens de l’État d’Israël. »
Il fallait que ce soit dit. Trop peu, trop tard, trop gentil, peut-être. Mieux que rien, sans doute.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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C’est un peu comme si la Chine décidait de ce qui se passe sur la Place Saint-Pierre à Rome…
Dehors les Jordaniens et leur prétention théologique. La meilleure façon de protéger le Mont du Temple est d’en écarter les Jordaniens, voire les mahométans !
Quand est-ce que les Israéliens reprendront leur héritage en mains ?