Sur le plan économique, il est patent qu’Israël manque d’espace, mais manque moins de ressources depuis la découverte du gaz off-shore.
J’ai toujours pensé qu’Israël ne devait rendre les territoires acquis, lors de guerres imposées par ses voisins arabes, que parcimonieusement et contre une véritable paix entre des peuples qui doivent renoncer à une mutuelle destruction. Or cela n’a jamais été le cas depuis la paix signée avec l’Egypte en 1977 et avec la Jordanie en 1994. Encore moins avec les retraits unilatéraux du Liban méridional et de la bande de Gaza, qui ont entraîné une guérilla permanente. Encore moins avec les accords d’Oslo de 1993, qui ont redonné des espoirs aux dits Palestiniens de détruire Israël de l’intérieur.
En fait, Israël se trouve devant une double impasse territoriale :
- la nécessité de reconquérir de l’espace pour pouvoir renégocier éventuellement une paix réelle et véritable et pour pouvoir survivre avec une forte natalité juive et
- ne pas être submergé par une population qui ne cherche que sa destruction.
Par ailleurs, après 74 ans d’existence, il est manifeste qu’Israël n’est pas désiré dans un Moyen-Orient considéré comme islamique. Et tous les accords, signés ou pas, suivis de concessions, ne font qu’affaiblir le pays sur le plan géopolitique.
Même les accords d’Abraham sont d’une grande fragilité, si les peuples voisins ne sont pas convaincus de la pérennité d’Israël.
Il suffit d’analyser la position de pays arabes dits modérés, notamment ceux qui ont signé les accords précités, vis-à-vis de l’Iran, un pays voué à la perte d’Israël, pour des raisons aussi bien religieuses qu’hégémoniques.
© Albert Soued, diffusion Israël 24/7.org
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D’accord avec l’article, mais il me semble que la plus grosse erreur fut commise en 67 lorsque la souveraineté sur la Judée Samarie n’a pas été clairement exprimée et aussi sur le fait qu’en laissant la charge du Mont du Temple aux Jordaniens Israël a en quelque sorte hypothéquer sa capitale.