La Jordanie prévoyait de concourir pour l’Oscar avec « Amira », qui traite du phénomène de la contrebande de sperme des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, mais après une protestation virtuelle et politique qui s’est rapidement étendue – le réalisateur a annoncé l’arrêt des projections du film, et le royaume s’est retiré de la compétition.
Suite à la tempête dans le royaume, la Jordanie a annoncé jeudi 9 décembre qu’elle a retiré sa nomination aux Oscars pour le film « Amira », qu’elle avait prévu de présenter en son nom pour la prochaine cérémonie de l’Académie américaine du cinéma.
Le film suit des prisonniers de sécurité dans une prison israélienne, et a suscité la colère des Palestiniens qui se réjouissaient de la représentation de la question.
Le film a été réalisé par l’Égyptien Muhammad Diab. Son autre drame politique, « Clash », a fait ses débuts mondiaux au Festival de Cannes à l’époque, et est maintenant disponible sur Netflix. « Amira » est une production conjointe de l’Égypte, des Territoires disputés et de la Jordanie – qui l’a sélectionnée comme sa représentante officielle pour la compétition visant à obtenir une place parmi les cinq premiers nominés aux Oscars dans la catégorie des films internationaux. Tout cela, jusqu’à ce que la protestation commence.
Le film porte le nom d’une jeune fille de 17 ans, fille d’un prisonnier de sécurité, qui découvre qu’elle est née grâce à l’introduction clandestine de sperme dans la cellule de la prison. Ce faisant, « Amira » est devenu l’un des premiers films à traiter du phénomène de la contrebande de sperme des prisonniers palestiniens.
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