Les autorités israéliennes vont autoriser 500 chrétiens de la bande de Gaza à se rendre dans les territoires disputés qui sont sous le contrôle de l’Autorité palestinienne à l’occasion de Noël. Le principal lieu de pèlerinage est évidemment la ville juive de BeitLehem, où, selon les textes chrétiens, Jésus-Christ est né.
L’année dernière, le pèlerinage a été interdit mais c’était à cause de l’épidémie de coronavirus, et après l’opération « Sentinelle du mur », les voyages ont également été interdits.
Toutefois, certains assouplissements sont désormais entrepris en ce qui concerne Gaza :
- Des permis de travail en Israël sont à nouveau délivrés,
- les commerçants peuvent quitter la zone. En tout, des dizaines de milliers de personnes sont concernées.
Après les persécutions arabes, les mauvais traitements et les humiliations, il ne reste environ qu’un millier de chrétiens à Gaza. La plupart sont grecs orthodoxes, environ un quart sont catholiques.
Après l’arrivée au pouvoir du Hamas, la communauté a été encore fortement réduite en raison des pressions et des attaques contre les églises et temples.
Cependant, en ce moment, le Hamas a décidé que les musulmans ne mèneront pas d’actions hostiles envers les chrétiens.
Autrefois, la communauté chrétienne était assez importante, mais de nombreux chrétiens sont partis ou ont été massacrés. Certaines familles ont craqué sous les assauts et se sont converties à l’islam pour se faciliter la vie à Gaza.
Quelle que soit la source des différentes études, il existe un quasi-consensus sur le fait que le nombre d’habitants chrétiens de la Palestine a été divisé par près de 10 au cours des 70 dernières années.
Lorsqu’Israël a occupé Gaza en 1967, on estime que 2 300 chrétiens vivaient dans la bande. Ils en reste moins de la moitié de ce chiffre. Et leur haine va vers les juifs.
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Source : https://news.israelinfo.co.il
