Après l’attaque, le ministère iranien de l’Énergie a démenti que le pays ait été frappé par une série de cyberattaques visant ses systèmes de surveillance de l’eau et ses barrages, selon IRNA.
Le site d’information Mehr a également rapporté que les autorités iraniennes ont nié les cyberattaques, affirmant que les sites avaient été mis hors ligne dans le cadre des efforts visant à « sécuriser les systèmes d’information et de statistiques. » Ben voyons…
Le démenti intervient après que l’agence de presse IRIB, la radio et télévision de la République islamique, a fait état d’une cyberattaque contre les barrages du pays, citant une « source informée » qui a déclaré qu’au cours des deux dernières semaines, les systèmes liés à la collecte et à l’évaluation des réserves des barrages iraniens ont été complètement coupés.
« Depuis deux semaines, le système national de surveillance du niveau de l’eau est devenu complètement inopérant. Bien que le département informatique du WRM n’ait pas confirmé l’existence d’une cyberattaque, la situation actuelle montre la probabilité d’une cyberattaque », a rapporté la chaîne publique IRIB.
L’information a également été diffusée sur Twitter par le réseau d’information en langue farsi Al Arabiya.
Compagnie aérienne hackée
En début de semaine, la compagnie aérienne iranienne Mahan Air, qui figure sur une liste noire en raison de ses liens avec le Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC), a également été piratée. Selon l’Iran News Wire et l’Iranian Cyber News Agency, des messages auraient été envoyés à certains Iraniens indiquant que l’avion de ligne avait été attaqué parce que « Mahan Air est complice des crimes de l’IRGC ».
Dimanche 21 novembre, un groupe du nom de Hooshyarane Vatan a publié une déclaration sur son canal Telegram revendiquant la responsabilité du piratage de Mahan Airways, décrivant les pratiques illégales de la compagnie aérienne dans l’aide aux activités de la force Quds de l’IRGC à travers la région, a rapporté l’ICNA.
Le groupe de hackers s’est décrit comme « le peuple fier d’Ahvaz » luttant contre « l’oppression et les mensonges » du régime iranien.
Mahan Air a ensuite déclaré avoir déjoué la cyberattaque.
- L’année dernière, Israël a accusé Téhéran d’avoir ciblé six de ses installations de l’Autorité des eaux dans le cadre d’une cyberattaque visant à augmenter dangereusement la quantité de chlore dans l’approvisionnement en eau civile. Les attaques avaient été déjouées.
- Le mois dernier, l’Iran a accusé Israël d’avoir mené une cyberattaque contre les stations-service du pays, qui ont été mises hors service pendant une semaine.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://www.jewishpress.com/
