La Maison Blanche demande à Israël de réintégrer l’organisation antisioniste qui a décidé que le patrimoine juif multi-millénaire appartient aux Palestiniens. Et bien entendu, la présidente de l’UNESCO, une française, est juive.
Israël s’est retiré il y a environ quatre ans de l’UNESCO, fatiguée des attaques et des préjugés révisionnistes dont il fait l’objet. La raison de la demande de l’administration Biden ? Elle souhaite réintégrer l’organisation, mais la loi américaine le lui interdit.
L’Agence des Nations unies pour l’éducation revient encore une fois négativement dans le collimateur, et c’est désolant, car elle assure une fonction importante pour la protection du patrimoine mondial.
L’administration Biden fait pression sur Israël pour qu’il renouvelle son adhésion, et l’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield a demandé à Israël de s’exécuter.
Israël a annoncé son retrait de l’UNESCO en 2017, en profitant de l’élan insufflé par le président Trump, quelques jours seulement après que les États-Unis aient fait de même. En Israël, on a déclaré à l’époque qu’il était impensable que le contrôle par Israël d’un lieu comme le Mur occidental soit défini par l’ONU comme une « occupation. » C’est ce que déclare aujourd’hui Ariel Kahana dans « Israel Today ».
Contrairement à l’approche du président Trump, l’administration Biden prône la coopération avec l’ONU et ses institutions – et l’une des étapes qui intéresse les États-Unis est le retour à un statut de membre à part entière de l’UNESCO. Les États-Unis ne transféreront pas de fonds aux agences de l’ONU qui ont accepté l’Autorité palestinienne comme État membre – une mesure que l’UNESCO a prise sans tenir compte des protestations américaines et israéliennes.
Dans la situation politique difficile que travers l’administration Biden, le vote d’une loi n’obtiendrait aucune majorité – d’où l’appel à Israël : l’administration pense que si Israël accepte de réintégrer l’organisation des Nations unies, l’opposition des Républicains au Congrès, qui sont les plus vibrants défenseurs d’Israël, diminuera, et la loi qui permettra les paiements à l’UNESCO trouvera une majorité. Parce que Biden est très pressé de faire des paiements à des entités étrangères, beaucoup moins aux Américains.
Israël n’a pour l’instant pas répondu aux demandes américaines.
En 2016, le ministre de l’Education de l’époque s’appelait … Naftali Bennett. Il avait annoncé la cessation de son activité professionnelle auprès de l’organisation.
Il écrivait :
« L’UNESCO sert la soupe au terrorisme. Quiconque donne un prix à des partisans du djihad à Jérusalem au cours de la même semaine où deux Juifs ont été assassinés dans la ville, que Dieu nous en préserve, qu’il soit le prochain sur la liste.
Le monde occidental doit se dresser contre l’UNESCO. Séparer Jérusalem d’Israël aura un effet de domino qui finira par nuire à l’ensemble du monde occidental [NDLR Je n’ai jamais compris ce concept d’effet de dominos entre Israël et le monde occidental, si quelqu’un peut m’expliquer, je le remercie]« .
Cependant, le même Bennet disait que jamais il ne s’associerait avec Lapid dans un gouvernement…
© Equipe de rédaction Israel247.org.
Pour suivre les événements absolument en temps réel, abonnez-vous à la chaîne de notre partenaire, Israel Eternel, en cliquant ici : https://t.me/israeleternel.
Source : https://www-kore-co-il
Le député Kalfon vole les voix des francophones d’Israël
https://youtu.be/b3zoEpaCfXM