Une querelle entre clans de bédouins de Rahat s’est déclenchée dimanche soir devant l’hôpital Soroka de Be’er Sheva. Les voyous ont échangé des coups de couteau, des jets de pierres et des coups de feu. 19 suspects ont été arrêtés.
La fusillade est le résultat d’une querelle de trois ans entre deux clans bédouins, Al-Kasassi et Al-Talalka. La guerre entre les deux familles a commencé avec l’assassinat de Fahed Al-Qassasi à la fin de 2018.
A l’hôpital Soroka, on a du mal à se remettre de la bagarre entre clans : « C’était comme un film d’horreur »
Dans une conversation avec Walla ! les employés de l’hôpital ont reconstitué les longs moments de violence, qui comprenait des tirs et des coups de couteau et à la suite duquel 19 suspects ont été arrêtés.
« C’était comme une guerre », a déclaré un employé. Un autre ajoute : « ils étaient hystériques. » « Cela ne doit pas se produire dans un hôpital ». [NDLR Et ailleurs oui ?]
Les employés de l’hôpital Soroka à Be’er Sheva tentent de revenir à la normale, après l’énorme bagarre qui a éclaté à l’extérieur de la salle des urgences hier (dimanche) entre des familles bédouines.
L’un des soignants dit avoir appris ce qui se passait à l’extérieur de l’hôpital alors qu’il soignait des patients aux urgences. « Nous étions dans la salle des urgences et nous nous occupions des gens », a-t-il dit.
« Nous avons entendu les coups de feu et on nous a demandé de ne pas sortir. Tout à coup, tout est devenu stressant et effrayant.
Les Juifs et les Arabes sont soignés ensemble ici, personne n’a jamais peur. Désormais nous avons peur. »
Un autre employé de l’hôpital a ajouté :
« Nous travaillons au coude à coude avec des Juifs et des Arabes. C’est la première fois que je vois une telle chose. »
« Les gens étaient hystériques. Pour nous, l’hôpital est une bulle de bonnes choses », a déclaré cet employé. Un autre travailleur a décrit : « Tout le monde s’est enfui et a eu peur, comme dans un film d’horreur. »
Il y aurait deux blessés par des coups de couteau.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
