Mossi Raz, Gaby Lasky et Michal Rozin ont demandé à Gantz de renoncer à la mise sur liste noire de six organisations terroristes de l’Autorité Palestinienne.
Les députés Mossi Raz, Gaby Lasky et Michal Rozin du Meretz ont envoyé une lettre au ministre de la Défense Benny Gantz, suite à la divulgation des preuves qui ont conduit à la désignation de six organisations arabes palestiniennes de « droits de l’homme » comme organisations terroristes.
Les députés affirment que les documents en question n’apportent pas la preuve d’un lien entre ces organisations dites « de défense des droits de l’homme » et les activités terroristes et exigent qu’il divulgue les documents qui ont conduit à sa décision.
Le député Mossi Raz a déclaré :
« S’il s’agit effectivement des documents qui ont servi de base à la décision de Gantz, il s’agit d’informations partielles et non fondées, sur la base desquelles il est impossible d’établir un lien entre ces organisations et le terrorisme. Si Gantz a d’autres documents en sa possession, je l’invite à les révéler. Dans le cas contraire, il devrait revenir sur sa décision ».
MK Michal Rozin a déclaré :
« La décision infondée de déclarer les organisations terroristes cause à Israël un préjudice important auprès des pays européens et des États-Unis. Je demande au ministre de la Défense de geler la décision jusqu’à ce qu’il clarifie la question avec les organes concernés – le Cabinet de sécurité politique et la Commission des affaires étrangères et de la défense. »
Gantz a récemment désigné six groupes identifiés au Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) comme des organisations terroristes :
- Union des comités de femmes palestiniennes (UPWC),
- ADDAMEER – Association de soutien aux prisonniers et de défense des droits de l’homme,
- Bisan Center for Research and Development,
- Al-Haq Organization,
- Defense for Children International-Palestine (DCI-P) et
- Union of Agricultural Work Committees (UAWC).
Ces organisations se présentent comme agissant à des fins humanitaires ; cependant, elles servent de couverture à la promotion et au financement du FPLP. De plus, suivant les instructions du siège de l’organisation, leur lien avec l’organisation est dissimulé pour des raisons de sécurité liées à la crainte que des mesures coercitives soient prises à leur encontre par les organisations de sécurité en Israël et dans le monde.
Du point de vue du financement, ces organisations, contrôlées par le FPLP, servent de source centrale pour le financement des activités terroristes de l’organisation en général, et jouent un rôle important dans la constitution de la force de l’organisation et la croissance de l’organisation terroriste. En outre, les organisations déclarées ont reçu d’importantes sommes d’argent de pays européens et d’organisations internationales, en utilisant la falsification et la tromperie.
Ces fonds ont servi au FPLP pour les paiements aux familles des prisonniers de sécurité et aux « shaheeds », les salaires des activistes, l’enrôlement des activistes, la promotion et le renforcement de l’activité terroriste, la promotion de l’activité du FPLP à Jérusalem, et la distribution des messages antisémites et d’incitation à tuer des juifs et de l’idéologie de l’organisation.
La commissaire aux droits de l’homme des Nations unies, Michelle Bachelet, a condamné l’opération, tandis que l’administration Biden a reproché à Israël de ne pas avoir coordonné cette opération à l’avance avec les États-Unis, ce que les autorités israéliennes ont démenti à plusieurs reprises.
L’extrême gauche et dans une moindre mesure la gauche en général, est toujours du mauvais côté de tous les combats, pactisant avec les pires dictateurs, les trafiquants d’êtres humains, les islamistes, et les organisations terroristes.