Depuis le 7 octobre 2023, Israël a dû confronter une attaque orchestrée par l’Iran, qui ne fait pas mystère de sa volonté de voir disparaître ce que les Ayatollahs appellent « l’entité sioniste. »
Le Hamas a déclenché les hostilités en se livrant à un effroyable massacre et en lançant des centaines de missiles contre les villes et les villages d’Israël. Le Hezbollah s’est joint le lendemain, alimenté en armes et en munitions par l’Iran. Les milices irakiennes ont suivi, puis les Houthis du Yémen. Enfin, les fractions terroristes affiliées au Hamas en Judée et en Samarie.
Cette attaque n’était que la phase militaire d’une campagne de longue date menée contre l’État juif.
Il y a là le résultat de la distorsion délibérée de la réalité par certains médias dans le but de mobiliser l’opinion publique. Qui se souvient qu’Israël s’est entièrement retiré de la Bande de Gaza en 2005, évacuant par la force ses propres citoyens qui y vivaient, pour se replier à l’intérieur de la frontière internationalement reconnue ? Mais qui a oublié ces « grandes marches du retour » des années 2018 et 2019 où des dizaines de milliers de Gazaouis vociférant leur haine tentaient de franchir la dite frontière pour déferler sur les kibboutzim situés de l’autre côté ?
Ce sinistre prélude au 7 octobre avait pourtant suscité un extraordinaire emballement médiatique et une vague de soutien pour le mouvement terroriste Hamas dont la charte appelle expressément à la destruction d’Israël. C’est pourtant Israël qui avait été condamnée pour avoir utilisé la force pour stopper les envahisseurs.
Dans ce sinistre tableau, nous ne citerons que deux « leaders » :
- En France, le quotidien Le Monde. Le Figaro vient de lui consacrer de longs développements.
Lisons :
« ‘Les gens ont peur, c’est l’omerta’, témoigne une journaliste. Depuis un an, une colère sourde existe aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du journal quant à la façon dont celui-ci traite le conflit entre Israël et le Hamas. Une frange de la rédaction prend ouvertement le parti des Palestiniens. Ce qui n’est pas nouveau dans un journal propalestinien depuis toujours. Ce qui est plus problématique est l’indulgence manifestée envers les bourreaux du Hamas et la haine affichée de l’État hébreu. »
Hélas, ce journal figure au premier rang des médias français d’information générale par le nombre d’abonnés numériques, qui a franchi la barre du demi-million en 2023. Il toucherait plus de vingt millions de lecteurs par mois.
- En Grande-Bretagne, c’est la BBC qui est montrée du doigt :
« La salle de rédaction de la BBC est « hors de contrôle », a déclaré son ancien directeur de la télévision, alors que la société fait face à de nouvelles accusations de partialité pour sa couverture du conflit au Moyen-Orient.
Selon ce directeur, les reportages de la BBC avaient des connotations anti-israéliennes qui contribuaient à un sentiment d’insécurité ressenti par de nombreux Juifs au Royaume-Uni. La BBC a reconnu « un manquement à nos normes éditoriales habituelles. »
Et comment ne pas évoquer en conclusion le Secrétaire général des Nations Unies, qui n’a pas hésité à accorder une forme de légitimité aux atrocités commises par le Hamas ?
© Michèle Mazel pour Israël 24 7.org
Michèle Mazel est diplômée de Sciences-Po et licenciée en Droit, et a été boursière Fullbright en science politique. Pendant plus de trente ans, elle a accompagné de par le monde son mari, le diplomate Zvi Mazel, qui fut notamment ambassadeur d’Israël en Egypte, en Roumanie et en Suède. Elle en a tiré la matière de nombreux ouvrages – thrillers et romans. Elle contribue régulièrement à plusieurs organes de presse.