Violente émeute à la bordure de sécurité de Gaza, neuf Arabes blessés

Emeutes arabes à la frontière de Gaza

Vendredi après-midi, plusieurs dizaines d’Arabes ont commencé une violente émeute dans la bande de Gaza, près de la bordure de sécurité. Les forces de l’armée israélienne se sont rendues sur les lieux.

Les forces de Tsahal ont eu recours à des mesures de dispersion des troubles, face à des dizaines d’Arabes déchaînés qui ont jeté des pétards et des pierres sur la clôture près de la frontière. Plusieurs explosions ont été entendues dans le périmètre à l’est de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza.

Les FDI ont alors eu recours à des mesures pour disperser les troubles.

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Suite à cela, le ministère de la Santé palestinien a annoncé que neuf personnes ont été blessées à des degrés divers par des tirs des FDI, et ont été transférés pour recevoir un traitement médical dans un hôpital de la bande de Gaza.

Puis, vers 20 heures, les FDI ont annoncé : « Nous avons attaqué une position du Hamas dans le nord de la bande de Gaza ».

Le porte-parole de Tsahal a informé que l’armée a attaqué une position militaire du Hamas dans le nord de la bande de Gaza avec un drone de type « Zik ».

L’attaque a été déclenchée entre le point de passage de Karni et le quartier de Sajaya, où s’est déroulée la violente manifestation que le Hamas n’a pas agi pour endiguer.

La position était vide au moment de l’attaque, car Tsahal a informé les terroristes avant qu’elle ne soit bombardée. Oui, vous avez bien lu. Des hauts dirigeants de Tsahal ont jugé bon d’informer les terroristes.

Selon le communiqué, l’armée a décidé d’attaquer la position afin de « restaurer la dissuasion qui s’était érodée dans la région », et de répéter le message au Hamas que « Tsahal fait confiance au maintien de l’ordre du côté gazaoui de la frontière ». Un raisonnement de colombe de gauche à l’état pur dans un pays qui a voté à droite.

Selon le communiqué, l’attaque a été menée pendant les troubles violents qui ont eu lieu près de la barrière frontalière.

Il n’y a pas eu de victimes parmi les forces.

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