2025 : La condamnation universelle d’Israël, nouvelle étape de la guerre des religions ?

La concurrence mondiale des religions et idéologies serait-elle entrée en phase finale, en 2025, avec l’universelle et caricaturale condamnation d’Israël pour prétendu génocide, sur la foi des déclarations du Hamas terroriste, sans le moindre processus contradictoire minimal, ni preuves ?

La lumière ascendante :

Il y a environ 3 500 ans, au Mont Sinaï, Moïse guida le peuple hébreu sorti d’Egypte dans une quête nouvelle, vers une lumière divine unique et universelle, à rechercher par chacun en son propre cœur, à nourrir, à renforcer, dans une croissance ascendante, concept nouveau dans le monde, auparavant prostré devant ses idoles.

Moïse intervint avec force et détermination pour donner confiance au peuple et lui rappeler d’avoir à lutter courageusement, dans un effort ascendant, pour trouver la Lumière en lui-même.

Les dix commandements du Décalogue établissaient les exigences éthiques et morales permettant la construction d’un monde juste et fraternel, alors que n’avait régné jusqu’alors que l’inégalité cruelle des castes, des féodalités, de l’esclavage.

Pour chacun et chacune, le défi, nommé en hébreu « Tikkun Olam », consistait à partir à la découverte des moyens de sauver ainsi le monde, en y contribuant chacun à sa manière souveraine.

Chacun des membres de ce peuple, fuyant la servitude d’Egypte, sortait du cocon, de la chrysalide limitée dans le monde antique au salut personnel, pour déboucher sur un destin commun, le concept d’une Justice égale pour tous, sur terre, recherchée et vécue dans la Liberté, dans une aventure nouvelle, créative et responsable.

La Justice était alors désormais conçue comme un bain de lumière partagée, un bain infini et éternel qui rendait toute effigie, comme le Veau d’Or, dont Moïse interdit le culte avec une extrême fermeté, à la fois dérisoire et toxique.

Il fallut alors rechercher les moyens de cette croissance ascendante, partie de chacun et de chacune, dans une investigation soutenue, une exploration méditative, une étude constante, qui contenait déjà en germe le principe de recherche exigeante de la Vérité, énoncé plus tard par Spinoza.

Lire, écrire, échanger, débattre librement, noter, raconter, commenter, se souvenir, imaginer, s’engager, tout était bon.

On se souvint alors de Jacob, qui avait lutté vaillamment avec l’Ange, pour savoir, pour découvrir, pour comprendre, pour être juste, pour vivre, lutté toute la nuit, malgré sa blessure, sa hanche démise, jusqu’au matin.

Il demanda alors à l’Ange de le bénir et l’Ange lui dit « Tu te nommeras : Israël, le lutteur ».

On se souvint ainsi de tous les patriarches, de toutes les matriarches et de tous les prophètes.

On nota pieusement leur précieux souvenir, leur exemple, leur enseignement.

La Torah, la bible Hébraïque, se constitua ainsi, dans un mouvement ascendant parti librement du cœur de chacun, et 3 500 ans plus tard, elle est toujours lue, commentée, partagée en libre assemblée, sans autorité supérieure, ni clergé, ni hiérarchie cléricale.

Elle est ainsi vécue, aujourd’hui plus que jamais dans l’histoire.

Passage de l’ascendant au descendant :

Par la suite, 15 siècles et demi après la révélation du Décalogue au Mont Sinaï, puis encore 6 siècles plus tard, deux religions nouvelles se révélèrent successivement, se greffant plus ou moins sur la Torah dont elles dérivent laborieusement, sur son riche substrat patriarcal et matriarcal, prophétique et philosophique, mais proposant chacune une « lumière » descendante cette fois, née et constituée en haut, sous la forme de dogmes et doctrines élaborées et fixées par l’apôtre Paul et les évangélistes dans le premier cas, puis par le prophète Mahomet et ses successeurs dans le second, dans le but de s’imposer comme intermédiaires indispensables entre les êtres humains et Dieu, pour déployer un contrôle et exercer un pouvoir exorbitant, la Liberté étant ainsi bafouée.

Chacun et chacune n’aurait alors plus à fournir un engagement constant et un intense effort personnel pour appréhender le monde, ni même vraiment à savoir lire et écrire, pour étudier, tracer et noter une méditation originale, nouvelle, mais seulement à se conformer, à suivre docilement, à adopter un ensemble doctrinal et dogmatique descendant vers eux, tout ficelé, à y adhérer sans réserve, à y croire, à avoir « la Foi », avec la promesse d’une vie éternelle dans le monde futur, dans le Paradis chrétien des bienheureux, ou « les derniers seraient les premiers », à la droite du seigneur ou dans le Paradis d’Allah le miséricordieux.

Il fallait simplement « suivre Jésus », car « celui qui mange ma chair et boit mon sang aura accès à la vie éternelle » (Jean 6-53) et le rédempteur assumait alors tout et passait l’éponge.

Il suffisait de manger, comme le Prophète Mahomet, en utilisant 3 doigts de sa main droite et en les léchant ensuite et Allah le miséricordieux effacerait toutes les fautes.

Ceux qui mouraient en tuant des juifs trouveraient 70 vierges les attendant au Paradis.

Ainsi, plus besoin pour chacun de porter ses fautes, dans un remords douloureux, dans une affliction sincère, avec un effort personnel de rédemption, à la limite de nos forces, car le pardon venait d’en haut, automatique, facile et confortable.

Ces promesses alléchantes et ces solutions faciles descendaient du ciel, elles pleuvaient sur les peuples qui, doutant d’eux-mêmes, insécures, adhéraient en masse, la conversion étant simple et rapide, cérémonie quasi instantanée.

Les deux religions nouvelles se répandirent donc successivement comme des feux de brousse, d’autant plus que la conversion était aussi obligatoire, forcée, sous la menace, et la moindre résistance écrasée avec la dernière des violences, par le sabre ou sur le bûcher des hérétiques, selon le cas.

Les juifs, ne se conformant pas et à qui la contrainte faisait horreur, furent mis au ban, bannis, spoliés, persécutés, massacrés, et une terreur sourde s’installa qui fit que les religions nouvelles dominèrent massivement sur d’immenses territoires.

Tout étant de toute manière décidé quelque part « en haut », chacun se laissa aller à la routine quotidienne du moindre effort, au conformisme, pour ne pas avoir d’ennuis, et même à la facilité de l’analphabétisme qui devint pratiquement la règle dans les mondes chrétiens et musulmans dès le haut Moyen Age.

Les exigences de Justice dans la Liberté furent oubliées et le servage, l’esclavage, l’exploitation de l’homme par l’homme revinrent en force dans le monde féodal, avec la guerre quasi constante, jusqu’à aujourd’hui.

Les promesses de salut à bon marché ramollirent et égarèrent finalement les êtres humains, au point que les sociétés de la vérité descendante, en crise profonde, se sont engagées dans un processus d’autodestruction, avec le déchaînement d’une folle haine anti-juive et antisioniste, avec exclusions et violences de plus en plus fréquentes.

Le prosélytisme juif d’accueil :

La philosophie juive, dans sa recherche si ancienne et inlassable de la Vérité et de la Justice dans la Liberté, s’est toujours opposée fermement à toute contrainte, en pratiquant uniquement un prosélytisme d’accueil, contrairement aux religions postérieures qui ont utilisé ou utilisent encore la force brutale pour s’imposer abusivement, apportant ainsi la preuve malencontreuse de leur fausseté.

Les juifs ont toujours considéré que les Justes de toute religion avaient sauvé leur âme et qu’il n’était pas nécessaire de se convertir au judaïsme pour être dans le vrai, mais qu’il suffisait pour cela d’aimer et de respecter son prochain.

Ils se sont donc abstenus de toute entreprise prosélyte.

Pour un juif, par conséquent, toute personne de toute religion peut très bien être un ou une juste, qu’il faut respecter à priori, et qu’il faut éviter d’importuner avec du prosélytisme inutile, insolent et arrogant.

Cela a évité aux juifs d’éprouver mépris et haine envers les personnes d’autres religions, sentiments dégradants et avilissants dont ils ont été préservés, mais les a menés au contraire à manifester du respect.

Cette attitude juive, tolérante et respectueuse de tous à priori, pouvait potentiellement instaurer la Paix sur terre.

Mais les chrétiens et musulmans, par contre, insécures du fait de l’exercice général de la contrainte, privatrice de liberté de penser, et même mutilante, exercée par leur hiérarchie cléricale, intolérante, dogmatique et doctrinale, ont trop souvent manifesté mépris et haine à l’encontre des juifs, comme différents, non conformes, ces sentiments dégradants, avilissants, ne faisant qu’exacerber leur insécurité qui les poussa à mépriser et haïr les juifs encore plus, en un cercle vicieux sans fin.

Car les religions postérieures, chrétienne et musulmane, prétendant, elles, avoir l’exclusivité du salut, ont utilisé la menace de tourments infinis dans un prétendu enfer éternel pour obtenir des conversions par la terreur, et si cela ne suffisait pas, elles ont utilisé la pire violence.

Elles se sont livrées à de meurtrières guerres de religion, des bains de sang, au fil des siècles, et cela « au nom de l’amour » !

Toutes ces violences répugnantes sont révélatrices d’une erreur conceptuelle de départ, la libre recherche ascendante de la Vérité, de la lumière, en Bottom Up, étant interdite par l’imposition d’une lumière factice, blafarde, obligatoire, mais aveuglante, en Top Down brutal.

Pour tenter de compenser leur inévitable disqualification consécutive à de telles pratiques haineuses et abusives, les religions postérieures ont multiplié les accusations, les insinuations tendancieuses, les médisances, les attaques contre le judaïsme, pour tenter de le disqualifier, ce bouc émissaire bien pratique, coupable en fait d’être resté, lui, fidèle à la liberté sans laquelle toute philosophie s’éteint irrévocablement.

Elles ont perfidement diabolisé le judaïsme, avec obstination, pour masquer leur propre nature diabolique.

C’est l’histoire millénaire de l’antijudaïsme, de l’antisémitisme et maintenant de l’antisionisme dégoulinant actuel, qui aveugle et avilit des segments entiers de la population du monde occidental, en plus du monde islamique.

N’est ce pas le signe d’une panique des religions postérieures devant la réalité du triomphe de la sagesse juive, le peuple juif n’étant enfin plus, au XXIème siècle, « à la merci » mais indépendant et souverain, en Eretz Israël, et pouvant enfin s’exprimer librement dans le concert des nations, par des apports déjà exceptionnels, dans pratiquement tous les domaines d’activité ?

C’est un des pays les plus réduits au monde en surface géographique, mais aussi un des pays les plus créatifs, innovants et productifs, pour le bien de l’humanité entière.

Israël purifie l’eau du Gange, fleuve sacré, enseigne à l’Afrique les techniques de l’agriculture au goutte-à-goutte et apporte d’innombrables techniques et procédures médicales et chirurgicales nouvelles qui sont appliquées dans le monde entier pour sauver des vies.

La menace djihadiste :

Le projet djihadiste divise le monde en deux : Il y a le Dar al Islam ou règne déjà la doctrine inégalitaire islamique, et le Dar el Harb (maison de la guerre, c’est-à-dire le reste du monde… ) qui devra tôt ou tard être occupé, conquis et islamisé de gré ou de force.

Ce concept d’une religion imposée par la force brute, projet véritablement insensé, est évidemment critiquable.

C’est l’équivalent d’une tentative par exemple de faire apprécier une musique ou un poème, ou de publier des recherches scientifiques en brandissant un pistolet pour obtenir une approbation.

C’est ridicule, grotesque et criminel en même temps, et c’est pourtant le projet djihadiste totalitaire de la doctrine islamiste.

L’islamophobie est étymologiquement la critique, bien légitime, de l’Islam.

Les Frères Musulmans, mouvement visant justement à imposer l’Islam à l’humanité entière, ont entrepris, par leur entrisme, de manipuler l’opinion, les universités et les médias, en utilisant les inépuisables fonds qataris, pour interdire toute critique de l’Islam, en assimilant abusivement l’islamophobie à du racisme alors que la religion n’est pas une race et que les pratiques et concepts religieux doivent pouvoir être librement critiqués, surtout s’ils nuisent à la Paix et à la Liberté.

Bien-sûr, les musulmans sont loin d’être tous partisans de l’imposition religieuse djihadiste par la force.

Une majorité (« silencieuse ») de leurs justes s’y opposerait certainement, si la minorité violente ne faisait pas régner la terreur pour imposer le Frèrisme par la menace.

Les écrivains, les poètes y sont depuis toujours persécutés, décapités au sabre ou pendus, pour étouffer leur voix.

Un écrivain comme Boualem Sansal se retrouve emprisonné et privé de soins en Algérie, comme tant d’autres.

Ainsi, l’intimidation fonctionne, et la terreur règne en terre islamique.

L’opposition au djihadisme de la domination violente, de l’injustice et de l’inégalité devrait donc être unanime.

Les juifs et Israël s’y opposent avec détermination.

Mais les « chrétiens » sont malheureusement partagés, divisés, refusent souvent d’accepter la déclaration Nostra aetate qui met un terme aux accusations haineuses contre les juifs.

Ils s’obstinent parfois dans le mépris et la haine des juifs, et certains, Macron, les travaillistes anglais, canadiens, australiens, les Espagnols, les Irlandais, etc… décident de persister dans l’accusation mensongère de « génocide » contre Israël, dans la diabolisation d’Israël, sans preuve ni processus contradictoire, pour des considérations bassement électorales et pour apaiser le Djihad mortifère.

Ils justifient et encouragent ainsi le terrorisme barbare du Hamas néo-hitlérien.

C’est une erreur suicidaire.

Car l’effacement final et la disparition totale du christianisme sont en effet aussi inscrits dans le projet planétaire du Djihad, mis en œuvre sournoisement par l’entrisme effréné des Frères Musulmans, avec les fonds quasi illimités du Qatar.

La destruction d’Israël n’est qu’une première étape dans le projet global djihadiste de domination universelle, par la force brute.

En 2025 :

Nous assistons donc à une large et quasi unanime, mais massivement mensongère, condamnation d’Israël pour un prétendu génocide, et à une flambée d’expression anti-juive virulente, alors que c’est Israël qui a été sauvagement et cruellement attaqué le 7 octobre 2023 et qu’il ne fait que se défendre avec mesure semble-t-il, ce qui est confirmé par des témoins, comme le Colonel Kemp, de l’armée britannique, contre des ennemis terroristes d’une violence et d’une cruauté infinies.

Beaucoup de pays européens, partie intégrante de l’Europe chrétienne ou ex-chrétienne (du fait de la déchristianisation rampante.), adoptent le narratif mensonger du Hamas terroriste qui accuse Israël de tous les crimes.

Ils prennent, de manière surprenante, en reconnaissant un prétendu « Etat palestinien », stratagème en fait purement terroriste, sans aucune justification historique ni légale, le parti du projet « palestiniste » dont le seul vrai but, totalitaire et belliqueux, déclaré et affirmé encore et encore, en noir sur blanc, dans les différentes chartes des mouvements terroristes, est l’effacement, la destruction pure et simple d’Israël et du peuple juif.

Décidant d’ignorer volontairement que les exigences morales humanistes supérieures ont été apportées au monde par les patriarches et prophètes juifs, ce qui est confirmé par la Bible hébraïque, mais aussi par exemple par Isaac Newton ou Friedrich Nietzsche, les assoiffés de Vérité, ils s’empressent de répéter, avec le très lamentable Macron, comme paroles d’évangile, les mensonges et les accusations sordides proférées par des terroristes et tortionnaires d’une cruauté absolue.

Question :

Le but inavoué de cette coalition mondiale contre Israël et les juifs n’est-il pas de clore violemment et abruptement le débat philosophique pourtant légitime entre deux concepts opposés, l’un minoritaire et l’autre ultra-majoritaire, bien que le nombre ne fasse pas la Vérité :

Le moment n’est il enfin venu au contraire d’une grande clarification, d’un recul de la fausseté, des mensonges imposés d’en haut, devant la Vérité ascendante et universelle ?

Conclusion :

Une crise profonde se manifeste maintenant, aussi bien dans le vaste monde islamique pétrifié par une haine d’Israël paralysante, qui y empêche tout progrès, qui y fige une corruption générale, que dans un monde ex-chrétien, maintenant égaré, wokisé et divisé, qui ne sait plus ni d’où il vient ni ou il va, au point que le parlement de la glorieuse France a sombré dans une grotesque comédie ubuesque permanente et sans issue.

L’échec est donc total de ce processus descendant des grandes religions dominantes, avec sa vérité toute machée, qui infantilise et déresponsabilise les êtres humains ( « c’est la faute des autres ! ») et les prive de toute dignité en en faisant des antisémites haineux et acharnés.

En 2025, on touche le fond d’un processus d’autodestruction aveugle, et c’est le signe annonciateur d’une remise en question radicale, qui arrive inéluctablement, par la Providence, de toutes les certitudes de ce monde naufragé par les mensonges et la manipulation, pour le pouvoir, et qui a encore tout à apprendre de la Bible hébraïque.

Puisque les juifs ont toujours considéré que les Justes de toute religion avaient sauvé leur âme, et qu’il fallait donc considérer tout être humain, à priori, comme un juste potentiel, ce qui leur a évité de se livrer à des tentatives prosélytes insolentes et déplacées, donc de s’avilir d’autant, cela pour leur plus grand bien spirituel, pourquoi les chrétiens et les musulmans ne considèrent-ils pas à priori les juifs, comme tous êtres humains, comme des justes potentiels, en leur marquant du respect ?

Cela leur éviterait de s’égarer dans l’insolence, la haine antisémite et le mépris autodestructeurs, car avilissants et dégradants, et de retrouver une sérénité spirituelle qui leur a fait défaut, à travers les siècles, comme le prouve l’historique des persécutions abominables qu’ils ont cru devoir infliger lâchement aux juifs minoritaires.

Tous connaîtront alors ainsi la Vérité qui commence par le respect du prochain.

Jean-Loup Mordekhaï Msika

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