Initialement publié le 5 juin 2023 @ 9h31
Un nouveau rapport récemment publié examine le récit bédouin selon lequel les résidents de la diaspora bédouine vivent dans 46 villages historiques, dont certains existaient déjà avant la création de l’État d’Israël et d’autres depuis les années 1950.
Sur la base de ce récit, qui accompagne le discours public en Israël depuis plusieurs décennies, ces derniers demandent la reconnaissance de tous leurs villages et leur légalisation.
Pour arriver à cela, ils prétendent être un “peuple natif” de la région, ce qui a maintes fois été réfuté devant les tribunaux israéliens, avec succès, dois-je ajouter. Un des arguments contre leur réclamation, d’ailleurs, est qu’ils n’osent pas présenter la même demande au gouvernement égyptien pour leurs villages du Sinaï !
La technologie au service de la vérité
Des recherches ont été menées à l’aide d’un système d’information avancé, qui consiste à identifier chaque point de ces 46 villages sur des cartes allant des années 1940 à aujourd’hui, à marquer un rayon d’un kilomètre autour de ces points, et à analyser les cartes afin d’y repérer les localités.
Les conclusions sont sans équivoque : dans la plupart des points, il n’y avait aucun bâtiment avant la création de l’État, et dans les années 1950 et 1960, aucun d’entre eux n’était même un village.
- En fait, au fil des années, les Bédouins ont migré, et les localités de la diaspora ont commencé à prendre de l’ampleur.
- Ils n’ont commencé à se sédentariser qu’au milieu des années 1990.
- Les photographies aériennes prouvent clairement que dans les localités connues, il y a eu une accélération significative des constructions illégales lorsque certaines d’entre elles ont été légalisées, au début des années 2000.
- 11 villages bédouins ont ainsi été créés dans les années 2003-2006, dans les conseils d’Abu Basma et de Nave Mebar, qui, à l’exception de la localité de Tarabin al-Tsana, n’ont demandé aucune autorisation administrative.
“Le récit des villages historiques s’avère être un mensonge et un bobard”, déclare Avraham Binyamin, directeur du département politique du mouvement Regavim.
“Les Bédouins, qui ont subi un échec devant les tribunaux [Israel247 : tribunaux progressistes qui sont pourtant favorables à leur cause], ont compris qu’ils avaient besoin d’un récit différent pour justifier la prise de contrôle des terres du Néguev et leur demande de droits. Malheureusement, les histoires fabriquées sur les anciennes localités bédouines s’infiltrent dans le discours public et préparent le terrain pour le blanchiment d’autres groupes de prise de contrôle, une démarche qui s’est avérée inefficace.”
Binyamin ajoute : “La localité bédouine doit être réglementée, mais pas sur la base d’arguments tirés par les cheveux ni par le blanchiment de constructions illégales, mais dans le cadre de colonies planifiées qui fournissent tous les services d’éducation et de santé à leurs résidents, conformément à toutes les normes israéliennes.”
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Ça s appelle pas des bedouins mais des migrants arabes