Les dirigeants émiratis ont invité le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à participer à la conférence des Nations unies sur le climat, connue sous le nom de COP28, qui se tiendra en novembre.
Le président des Émirats arabes unis, le cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, et le Premier ministre, le cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, ont également invité le président israélien Isaac Herzog et des dizaines d’autres dirigeants, dont le président syrien Bashar Assad, à la COP28, à Dubaï.
Les Israéliens n’ont pas pour l’instant accepté l’invitation, mais M. Netanyahou a remercié les Émiratis pour leur geste.
L’invitation ne correspond pas à la visite bilatérale de haut niveau souhaitée par M. Netanyahou. Mais un voyage dans le pays arabe du Golfe donnerait néanmoins un coup de pouce important au dirigeant israélien qui a établi des liens officiels avec les Émirats arabes unis dans le cadre des accords d’Abraham de 2020 promus par le président Trump, normalisant ainsi les relations entre les deux pays. M. Netanyahou a salué à plusieurs reprises les liens plus étroits avec les pays arabes de la région, mais il n’a pas encore effectué de visite officielle aux Émirats arabes unis depuis la signature des accords.
Netanyahou a en revanche effectué des visites officielles en Italie, en Allemagne et en Grande-Bretagne.
Il espérait se rendre aux Émirats arabes unis peu après l’entrée en fonction de son gouvernement, mais le projet a été reporté après que le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir a visité, en janvier dernier, le Mont du Temple à Jérusalem.
Les Émirats arabes unis avaient alors condamné les actions de M. Ben-Gvir. Il s’est de nouveau rendu sur le site dimanche, s’attirant de nouvelles critiques de la part des Émirats arabes unis, de l’Arabie saoudite, de Bahreïn, de la Turquie, du Qatar, de la Jordanie, de l’Égypte et des même des États-Unis de Biden.
Les négociations annuelles des Nations unies sur le climat ont pour but d’obliger les pays à respecter leurs engagements en matière de réduction des émissions de carbone.
En novembre, les discussions à Dubaï seront accueillies par Sultan al-Jaber, directeur général de la compagnie pétrolière nationale des Émirats. Le choix de l’émirat riche en pétrole et de Sultan al-Jaber pour accueillir la conférence sur le climat a suscité des critiques de la part de divers groupes et militants écologistes.
© Equipe de rédaction Israel247.org
