Le peuple a parlé : ils étaient 600 000, à Jérusalem, pour soutenir la réforme judiciaire et exiger le respect de la démocratie

Un rassemblement immense. Des centaines de milliers de manifestants se sont rendus à Jérusalem pour la “Marche du million”, devant la Knesset jeudi soir – pour “soutenir les réformes judiciaires prévues par le gouvernement” selon le message officiel, mais selon moi, non pas pour soutenir, mais pour s’opposer à toute tentative du gouvernement de céder aux pressions de la gauche et de l’opposition, qui ne veulent pas de cette réforme qui leur retirerait leur pouvoir extra-démocratique.

Plus de 1 000 bus ont amené des citoyens de tout le pays pour participer à la manifestation.

La police a déclaré que la foule avait d’abord atteint les 200 000 personnes, puis, comme de plus en plus de gens arrivaient et qu’il était presque impossible de se frayer un chemin à travers la foule qui se déversait, remplissant toutes les rues autour de la Knesset, les organisateurs ont estimé qu’il y avait près de 600 000 personnes. Les images parlent d’elles-mêmes :

Le ministre de la Justice, Yariv Levin, et le président de la commission constitutionnelle de la Knesset, Simcha Rothman, architectes de la législation sur la réforme judiciaire, se sont adressés aux manifestants, tout comme de nombreux autres hommes politiques. Israël Aumann, lauréat du prix Nobel, Caroline Glick, journaliste et analyste géopolitique, Noam Fathi, publiciste et personnalité des médias, le professeur Gadi Taub et d’autres encore ont pris la parole.

L’organisateur de la manifestation, Berele Crombie, a déclaré que

“l’objectif des manifestations est de rappeler et d’exiger de nos représentants élus au sein du gouvernement et de la coalition que le peuple veut une réforme judiciaire, que le peuple est derrière eux, que le peuple leur donne de la force”.

Le député Avichay Buaron, un autre initiateur du rassemblement, a déclaré :

“S’il n’y a pas de réforme, cela signifie que nos votes dans l’isoloir ne valent rien. Nous sommes la majorité dans les isoloirs, mais nous ne pouvons pas vraiment diriger le pays. Cette réalité doit changer. Le camp nationaliste a également le droit de participer à la gestion des problèmes du pays. Nous en avons assez d’être des citoyens de seconde zone.

Nous en avons assez que pour toutes les décisions que prend le gouvernement et qui profitent aux soldats, aux pionniers ou aux habitants du sud de Tel-Aviv – c’est la Cour suprême qui décide s’il s’agit d’une décision raisonnable ou non, et qui, au passage, l’invalide ou invalide la loi qui profite à ces populations.

Nous n’arrêterons pas les manifestations, et nous ne ferons que les intensifier.

Nous dirons au Président, à la Cour et à l’opposition : ‘C’est fini ! C’est fini !’ Après les 75 ans de la création de l’État d’Israël, le peuple d’Israël sera libéré et Israël s’engagera sur une nouvelle voie. Il est temps”, a-t-il déclaré.

Après cette démonstration massive de centaines de milliers de personnes en faveur de la réforme, un grand rabbin a déclaré que la réforme judiciaire ne peut être bloquée.

Le rabbin Shmuel Eliyahu, grand rabbin de Tzfat (Safed) et figure de proue de la communauté sioniste religieuse, s’est dit confiant jeudi soir dans le fait que la manifestation de masse organisée par les partisans du plan de réforme judiciaire du gouvernement avait réussi à écarter la possibilité de son sabordage.

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