Le chanteur, acteur et militant des droits civiques Harry Belafonte, qui s’est un jour vanté d’être “le juif le plus populaire d’Amérique” grâce à son interprétation du classique hébraïque Hava Naguila, est décédé à New York à l’âge de 96 ans. Un bel âge pour mourir. Sa troisième épouse, Pamela Frank, était à ses côtés.
Natif de New York, d’origine jamaïcaine, il a été l’un des premiers artistes noirs à connaître un grand succès commercial aux États-Unis et, bien qu’il ait été élevé dans la foi catholique, sa vie a été mêlée aux causes, aux valeurs et au peuple juifs.
- Belafonte a notamment négocié une rencontre entre Nelson Mandela et des dirigeants juifs en 1989.
- Sa seconde épouse, la danseuse Julie Robinson, est juive. Le couple, qui a été marié de 1958 à 2004, a élevé deux enfants, Gina et David.
- En 2011, Belafonte a révélé dans son autobiographie que son grand-père paternel était juif.
Les parents de Belafonte étaient des immigrants jamaïcains : sa mère, Melvine, était la fille d’une mère blanche originaire d’Écosse et d’un père noir. Son père, Harold George Bellanfanti, qui a plus tard changé le nom de famille, était le fils d’une mère noire et d’un père blanc juif néerlandais.
Dans son livre, Belafonte décrit son grand-père paternel, qu’il n’a jamais rencontré, comme “un juif hollandais blanc qui a dérivé vers les îles après avoir chassé l’or et les diamants, sans aucune chance”.
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