Start-Up Nation Central travaille avec le Royaume de Bahreïn pour renforcer les liens face aux défis communs. C’est ce qu’a souligné Avi Hasson, PDG de Start-Up Nation Central, lors d’une conférence.
“Nous avons suivi le plan à long terme de Bahreïn et la vision pour 2030, en particulier les secteurs d’intérêt qui ont été identifiés par le gouvernement bahreïnien. Nous avons l’intention de travailler avec les agences gouvernementales de Bahreïn pour les aider et partager nos expériences avec elles, afin de diversifier l’économie du Royaume et de l’éloigner du pétrole au profit d’une économie basée sur la connaissance”, a déclaré M. Hasson.
Il a souligné que Start-Up Nation Central a pour objectif de travailler avec différents pays à la construction d’un écosystème, afin de les aider et de les assister dans différents domaines.
“Nous ne nous contentons pas d’enseigner, nous apprenons. Nous apprenons beaucoup de Bahreïn en ce qui concerne son centre financier et sa technologie financière”, a-t-il ajouté.
Bahreïn est considéré comme une “destination finale et une plaque tournante” pour d’autres pays à l’échelle régionale et mondiale, a déclaré M. Hasson. “Il est important que nous travaillions avec Bahreïn pour identifier ce que les deux pays peuvent apporter et que nous fassions des efforts pour les améliorer”.
M. Hasson a évoqué les progrès significatifs réalisés depuis la signature des accords d’Abraham du président Trump en déclarant :
“De nombreux progrès ont été réalisés depuis les accords, mais il reste encore beaucoup à faire. Les réunions interentreprises permettent aux gens de se rencontrer pour discuter des développements, de l’innovation et des opportunités”.
Dans une interview exclusive accordée au Daily Tribune, M. Hasson a déclaré :
“Les fondateurs de Start-Up Central Nation estiment qu’il était logique de créer une entité qui servirait de lien entre l’innovation israélienne et les défis mondiaux.
Au fil des ans, l’organisation s’est considérablement développée en mettant en place un écosystème local et en se consacrant à la diplomatie de l’innovation, qui consiste à encourager l’utilisation de la technologie israélienne pour approfondir les relations avec des pays stratégiques, tels que Bahreïn, qui est “très haut sur la liste”, a-t-il fait remarquer.
Il a souligné que lorsqu’on travaille avec un nouveau pays, il est essentiel de comprendre ses défis. “Il s’agit essentiellement d’identifier les plans à long terme ou les secteurs ciblés des agences gouvernementales telles que le Conseil de développement économique, afin de mieux comprendre comment Bahreïn se voit en ce qui concerne la création de secteurs de force et l’identification des défis auxquels il peut être confronté.
Plus de 60 délégués à la conférence se concentrent sur les secteurs retenus à l’ordre du jour, tels que l’eau, l’énergie et le climat, qui sont des défis communs à Israël et à Bahreïn.
“Dans tous les secteurs identifiés, nous visons à mettre en évidence les points forts de chaque pays afin de faire progresser les objectifs futurs”, a indiqué M. Hasson. Il a fait part de certaines des principales tendances en matière d’innovation technologique qui perturbent le monde moderne : “En général, l’innovation et la numérisation sont les plus importantes pour la croissance économique. Actuellement, nous constatons le pouvoir et l’importance de l’intelligence artificielle, qui est déployée dans divers secteurs et continuera à se développer.”
Soulignant les efforts du Royaume, M. Hasson a félicité le gouvernement bahreïnien pour son engagement à diversifier son économie, en s’éloignant du pétrole pour se tourner vers une économie basée sur la connaissance.
“Nous avons fait l’expérience de nombreux programmes tels que le lancement du bureau de transfert de technologie, la création de centres d’innovation, d’incubateurs et les efforts de Tamkeen concernant l’aspect de la main-d’œuvre”, a-t-il déclaré.
Les dirigeants politiques ont exprimé leur engagement en signant les accords d’Abraham. Toutefois, M. Hasson a souligné que pour passer à l’étape suivante, il est essentiel que des secteurs spécifiques, tels que le secteur des entreprises, le secteur privé et les échanges interpersonnels, améliorent et fassent progresser les économies.
© Equipe de rédaction Israel247.org
Source : https://www.newsofbahrain.com/bahrain/88809.html
