La semaine dernière, plus de 5 000 réservistes ont signé une pétition disant qu’ils refusent de mêler la politique et l’armée et ont déclaré qu’ils seraient de réserve tout à fait normalement. Suite à cela, plusieurs centaines d’officiers d’élite de la réserve militaire ont déclaré qu’ils ne se présenteraient pas au travail à partir de dimanche, et ce pour protester contre la réforme judiciaire – dont on se demande combien d’entre eux l’ont lue… Bref.
C’est la première fois qu’une date ferme est fixée pour une manifestation politique au sein des services de sécurité.
Dans deux lettres distinctes datée de jeudi, environ 750 officiers d’élite de l’armée de l’air, des forces spéciales et du Mossad ont menacé de ne plus se porter volontaires.
Après avoir effectué trois ans de service obligatoire, de nombreux Israéliens restent dans les réserves jusqu’à l’âge de 40 ans, lorsque le service devient volontaire. Les réservistes constituent l’épine dorsale des forces armées en cas de crise sécuritaire et participent régulièrement à des opérations complexes à l’étranger.
Cent officiers d’élite de l’armée de l’air, dont deux anciens chefs, ont déclaré dans une lettre ouverte rapportée par Channel 12 News, la chaîne de télévision israélienne de gauche, que le gouvernement de M. Netanyahou portait atteinte à la sécurité et à la démocratie du pays : n’est ce pas magnifique ? Ils refusent de se présenter au travail et accusent Netanyahou de porter atteinte à la sécurité.
“Nous craignons que le fait de suivre les ordres de l’armée ne constitue une violation de notre serment, de notre conscience et de notre mission”, peut-on lire dans la lettre des réservistes de l’armée de l’air.
Environ 650 autres officiers des forces spéciales et des unités cybernétiques de la réserve ont déclaré dans une lettre séparée :
“Nous ne servirons pas une dictature. Le contrat a été rompu. Nous sommes prêts à donner notre vie et notre âme et le gouvernement devrait faire preuve de responsabilité et de raison.”
Ceux-là ont subi un sévère lavage de cerveau, puisque la dernière fois que j’ai vérifié, nous en sommes à la 11e semaine de manifestations, et dans une dictature, les manifestations sont interdites, et réprimées par la violence et l’emprisonnement des récalcitrants.
Le chef d’état-major de l’armée israélienne, Herzi Halevi, a rencontré les officiers protestataires et a informé Netanyahou de la montée du mécontentement dans les rangs.
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