Le chef de l’opposition israélienne, Yair Lapid, s’exprimant dimanche lors d’une manifestation anti-gouvernementale, a promis de poursuivre la lutte contre le gouvernement jusqu’à ce qu’il soit vaincu. Quel belle déclaration démocratique.
“Le nouveau tour de la machine empoisonnée : Bibi, Smotrich et Ben-Gvir pensent qu’ils peuvent nous prêcher la morale. Ce trio faible, raciste et soutenant le terrorisme – il est temps de comprendre que nous ne travaillons pas pour vous, que vous ne nous ferez pas taire et que nous n’accepterons pas vos leçons de démocratie”, a écrit Lapid dans un message sur Twitter.
“Vous nous conduisez à la fin d’Israël tel que nous le connaissons. Nous vous combattrons et nous gagnerons”, a-t-il ajouté.
Samedi soir, M. Netanyahou a sévèrement critiqué la “vague croissante” de menaces dirigées contre lui-même et d’autres responsables du gouvernement. Vous noterez que lorsque la coalition précédente, avec les extrémistes de gauche et les islamistes, n’a jamais fait l’objet de menaces de mort par les dirigeants politique de droite, ce qui montre de quel côté est l’intolérance et l’esprit autoritaire.
“Il semblait que toutes les limites avaient été franchies par les menaces contre les élus et moi-même, mais ce n’est pas le cas, car nous avons maintenant entendu et vu une menace explicite d’assassiner le premier ministre d’Israël”, a déclaré Netanyahou dans un communiqué.
Ces remarques sont intervenues après que Ze’ev Raz, ancien pilote de l’armée de l’air israélienne, a écrit sur Facebook vendredi :
“Si un Premier ministre se lève et assume des pouvoirs dictatoriaux, c’est un homme mort, c’est aussi simple que cela….. Il y a une obligation de le tuer”.
Raz a été interrogé par la police dimanche.
M. Netanyahou a rejeté comme “sans fondement” les affirmations des critiques selon lesquelles les réformes marqueraient la fin de la démocratie dans le pays, et a promis de les mettre en œuvre de manière “responsable”.
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