Des progrès significatifs ont été réalisés dans les pourparlers sur un schéma de compromis entre les promoteurs de la réforme judiciaire et ses opposants. Les discussions sont menées loin des regards du public. Ironie : des supporters de la réforme qui dénonçaient le refus de négocier de l’opposition, dénoncent maintenant le fait que la coalition négocie !
Un fonctionnaire informé des détails des discussions a déclaré au journal Israel Hayom que “des progrès significatifs ont été réalisés, un accord a été trouvé sur la plupart des questions. Parvenir à une ébauche complète est une question de jours, pas de semaines”.
La source précise cependant qu’il existe toujours un sérieux différend sur la question de la composition du comité de sélection des juges. Sur cette question, il n’est pas certain qu’il sera possible de parvenir à un compromis.
Tant la coalition que les activistes comprennent l’importance que représente le comité pour façonner le visage des tribunaux en général et de la Cour suprême en particulier, et insistent donc pour que, dans toute formule, le contrôle final soit de leur côté.
“Même en ce qui concerne la composition de la commission, certains points ont fait l’objet d’un accord, mais les écarts sont encore importants et difficiles à combler”, a souligné la source.
Les pourparlers sont menés par des personnes neutres et autant apolitiques que possibles, et les acteurs politiques concernés sont informés en permanence de l’évolution de la situation. Le président Herzog pourrait donner son aval aux accords conclus à la fin du processus.
La source au courant des détails a déclaré qu’en dehors des progrès significatifs et du dialogue, il existe une grande suspicion entre les parties. C’est pourquoi les discussions sont menées dans le plus grand secret, et sans que les parties ne s’engagent pleinement sur les positions qu’elles ont proposé lors des pourparlers. La crainte mutuelle est que chaque partie utilise les concessions de l’autre, afin d’en tirer parti à un moment donné dans l’opinion publique, et non pour parvenir à un futur compromis.
Pour ces raisons, et malgré les nombreux progrès réalisés, il n’est toujours pas certain qu’un compromis sera finalement atteint. Et sauf si d’autres fuites nous parviennent, il ne sera pas possible de connaître le contour et l’ampleur des compromis.
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