Des manifestations et des actions contre la réforme judiciaire auront lieu dans tout Israël aujourd’hui.
Le quartier général de la réforme législative a annoncé une journée de protestation lundi, lorsque la Knesset approuvera deux lois de réforme législative. Le comité d’organisation prévoit d’organiser une série de manifestations à travers le pays, dont la plus importante aura lieu à Jérusalem près de la Knesset à 14h00. Les participants à la manifestation défileront ensuite dans les rues de la capitale.
Les événements suivants sont prévus dans le programme du quartier général :
- de 8 à 10 heures, les parents et les enfants se rassembleront devant les écoles sous le slogan “Pas d’éducation sans démocratie”.
- à 10 heures, dans le quartier de Tel Aviv de Sarona, une action de protestation des travailleurs de la haute technologie aura lieu.
- Plus tard, les high-tech participeront également à la manifestation de Jérusalem
- de 10 à 11 heures, à de nombreux carrefours du pays seront bloqué avec l’action “Vraie sirène contre la loi fondamentale de la dictature”.
- à 14 heures, une grande manifestation commencera près de la Knesset, où à 16 heures, on commencera à discuter des lois de réforme juridique.
Des événements sont prévus : des médecins joueront une scène de sauvetage des “victimes de l’attaque terroriste” sous le slogan “Les médecins et les aides-soignants de l’hôpital psychiatrique portent assistance aux victimes du coup d’État.” Des ambulances arriveront sur les lieux, des aides-soignants avec des brancards courront. Il s’agit d’une initiative des militants du mouvement contre la réforme chez les médecins. - De 16h00 à 18h00, les manifestants défileront autour de la Knesset et dans les rues de Jérusalem.
- Enfin, à 18 heures, les militants du mouvement des drapeaux noirs organiseront une procession aux flambeaux dans Jérusalem, au départ de la place Agranat, près du bâtiment de la Cour suprême.
Je n’ai rien contre les manifestations. Elles sont l’expression de la démocratie. Elles sont l’expression de la frustration des perdants des élections, et c’est le droit fondamental que de manifester leur frustration : ils feront mieux la prochaine fois, puisque leur message ne plait pas aux Israéliens.
En revanche, bloquer le pays, empêcher les gens d’aller travailler ou simplement d’aller et venir, c’est la dictature, c’est le comportement totalitaire des extrémistes et des tyrans. C’est la disparition de la liberté. Rien ne l’excuse.
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